Grand tour de la Vanoise

Accueil à 8h30 par votre accompagnateur devant l'Office du Tourisme de Pralognan-la-Vanoise, situé en plein centre du village, prêt à randonner, votre pique-nique du déjeuner dans votre sac pour ce premier jour. Nous quittons alors Pralognan et laissons le massif de Portetta pour nous diriger vers le col de la Grande Pierre à 2 043 mètres, tout au bout de la dent du Villard, montagne de gypse, pour en faire le tour pour rejoindre le vallon des Avals. Les glaciers de la Vanoise se laissent entrevoir, mais nous aurons largement le temps de les apprécier. Nous laissons sur notre gauche le petit mont Blanc que l’on retrouvera dans 18 jours…

Petit aller-retour pour les lacs Merlets, avant de nous diriger vers le fond de la vallée pour atteindre le col de Chanrouge qui donne accès à la réserve de Tuéda (renommée pour ses Arolles). Le glacier de Gébroulaz (seul glacier privé en France) est devant nous, mais il faut couper le col du soufre pour rejoindre le refuge de Peclet Polset. Si la météo est clémente, petit détour aux lacs du Mont-Coua, et ce sera grâce au lac Blanc que nous terminerons cette journée au refuge de moderne de Péclet Polset.

Petite journée en passant par le Sud des glaciers de la Vanoise. Malgré tout, il faut grimper au col d’Aussois à 2 916 mètres par un sentier assez sauvage. Nous basculons dans le grand cirque de la Dent Parrachée, laissant encore plus au Sud la Pointe de l’Echelle. Nous avons largement le temps de grimper vers le Pointe de l’Observatoire et ses 3 012 mètres pour avoir une vue dominante sur la vallée de la Chavière, Gébroulaz et les aiguilles de Péclet et Polset.

Nous entamons une grande boucle plein sud qui nous conduit au refuge de l’Orgère ou celui de l’Aiguille Doran. Mais avant cela il faudra franchir le col de la Masse à 2 923 mètres. Nous évoluons dans un paysage que l’on peut qualifier d’austère tant la roche est omniprésente.

De nouveau, nous prenons le temps de rejoindre un promontoire, celui du Râteau d’Aussois et ses 3 131 mètres. Tout est bien cairné, il suffit de ne pas les perdre de vue. Retour par le même itinéraire pour rejoindre un second petit col avant de plonger vers le Torrent de la Masse.

Nous nous dirigeons vers le bas de la vallée, passons à proximité de la chapelle Notre-Dame des Anges, et au moment où l’on arrive à un belvédère au-dessus du lac de Plan d’Amont, empruntons sur la droite le chemin balisé du GR5. Il s’élève vers l’ouest pour franchir un ressaut morainique avant de tourner sous les murailles austères du Rateau d’Aussois pour rejoindre Modane dans la vallée de la Maurienne.

Une journée presque reposante pour retrouver le pied de la dent Parrachée. 300 mètres de montée facile pour atteindre le col du Barbier qui domine deux lacs que nous devons rejoindre. Puis la grosse montée de la journée pour nous propulser au plus près de la dent Parrachée. Une nuit sous sa bienveillance au refuge du même nom à 2 515 mètres.

Nous quittons la face Sud de la dent Parrachée pour suivre un itinéraire qui contourne par l’est pour rejoindre la vallée de Termignon. C’est quasiment suivant la courbe de niveau que nous dirigeons vers le refuge de l’Arpont, avec un retour dans le Parc national de la Vanoise. La faune locale est riche et en nombre, un départ matinal permettra de profiter d’une rencontre toujours mémorable. Nous quittons la partie méridionale du massif de la Vanoise pour retrouver le versant est des glaciers de la Vanoise. Une belle boucle que nous allons quitter pour basculer vers la frontière italienne.

De bon matin nous profitons des belles lumières pour monter au lac de l’Arpont. Le glacier y plonge encore de nos jours, mais c'est la dent Parrachée qui monopolise toute notre attention.

Une fois revenus au refuge, c’est vers le lac de Chasseforêt que nous nous dirigeons. Plus imposant, il partage ses abords entre les bouquetins, rois des lieux, et de paisibles moutons qui nous rappellent que le Parc de la Vanoise est habité.

Il faut alors couper le ruisseau de la Letta avant de plonger vers le Doron de Termignon. Puis la remontée vers le refuge permet de reprendre de l’altitude, en oubliant la présence des véhicules.

La Grande Casse, sommet de la Vanoise à 3 855 mètres, est une montagne très esthétique. Il est donc tout à fait normal de vouloir profiter de sa présence. Nous  rejoignons donc la pointe de Lanserlia (2 909 m) pour profiter de ce panorama. Un petit passage hors sentier avant de retrouver le GR5. Mais il faudra compter sur une météo clémente si l’on veut redescendre directement vers le refuge du Cuchet. Une grosse matinée très sauvage avant de reprendre un cheminement beaucoup plus aisé pour rejoindre notre hébergement du soir : le refuge du Vallonbrun.

Il est nécessaire de couper la vallée de l’Arc pour rejoindre l’itinéraire du Tour de la Haute Maurienne pour se rapprocher du glacier des Evettes puis celui du Mulinet. Un petit cordon de bitume vite oublié pour remonter et prendre de la hauteur au-dessus de Bonneval-sur-Arc. Nous rejoignons en fin de journée le cirque grandiose du glacier du même nom.

En passant d’une rive à l’autre de l’Arc, nous pouvons observer la multitude de sommets qui nous surplombent (Aiguille percée, Levanna, Pointe Girard, Roc du Mulinet, Aiguille Rousse, Pointe du Montet…).

Une fois redescendus dans la vallée, nous commençons à remonter le vallon de l’Arc, puis nous abandonnons le sentier classique pour nous orienter vers les sources de l’Arc. Dans un univers très minéral, il faut rejoindre le col des Patriotes (3 000 m) sous son sommet éponyme. La vue y est large et bien dégagée. Il ne restera plus qu’à rejoindre le Refuge du Carro et ses deux lacs sous l’œil attentif de la Grande Aiguille Rousse (3 482 m).

Il nous restera bien un peu de temps pour faire le tour de ces deux plans d’eau…

Direction le « sentier balcon », un bel itinéraire pour rejoindre Pont de la Neige en passant sous la pointe des Arses. À partir de ce point, nous changeons complètement de massif pour nous immiscer dans le massif des Lorès (2 955 m).

Nous remontons l’ancien vallon du glacier de la Jave avant de surplomber le grand lac du Grand Fond. Un petit effort et nous franchissons le col des Fours (2 976 m). Si le temps le permet, nous pouvons pousser à la Pointe des Fours (3 072 m). Plein Sud, l’horizon est bouché par le glacier des Fours avec ses deux sommets : la pointe de Méan Martin et le signal de Méan Martin.

Il ne reste plus qu’à entamer la descente vers le refuge du Fond des Fours dans un environnement toujours aussi minéral…

Le massif des Lorès se découvre par le Sud. Avant de franchir le col de la Rocheure (2 911 m), nous traverserons une étendue de lacs plus ou moins en eau. Le lac de la Rocheuse, d’un bleu profond sera quant à lui bien présent. Il sera notre point de passage avant de plonger vers le refuge de Femma (2 352 m). Il nous reste à suivre le vallon jusqu’au pont de la Renaudière pour entamer la dernière remontée de la journée vers notre refuge du soir, celui d’entre Deux Eaux (2 120 m).

Départ matinal sous la face austère de la Grande Casse et de la Grande Motte. Nous sommes au sud, les glaciers ont depuis longtemps disparu… Le vallon de la Leisse nous laisse remonter facilement pour accéder au lac des Nettes puis au col de la Leisse (2 761 m). Nous retrouvons les activités hivernales avec les premières installations mécaniques de Tignes (Val Claret).

Nous les abandonnons pour remonter vers le col du Palet. Nous tournons définitivement le dos à cette région pour basculer vers Champagny. Nuit au refuge du Col du Palet (2 587 m).

Belle journée où nous allons contourner la pointe du Vallaisonnay par le nord. La première étape nous fait passer par le refuge Entre le Lac avant de rejoindre de col du Plan Déry. Il nous faut entamer la descente vers le Doron de Champagny, vallée  vivante où il fait bon s’arrêter. Nous nous arrêtons au refuge du Plan des Gouilles (2347m)

Nous commençons ce matin par une bonne mise en jambe de 900 m dénivelé positif. Puis deux options s’offrent à nous. Notre accompagnateur décide en fonction du groupe et de la météo. Le plus aérien se dirige par la brèche de la grande Marianne (réaménagé par l’ONF en 2019) et le col des Galinettes (2 720 m). Nous laissons le sommet de la Becca Motta à l’est avant de plonger vers le ruisseau de Bec Rouge. Certainement l’itinéraire le plus esthétique, mais le plus exigeant, même si les passages sont dorénavant aménagés. Ou bien itinéraire plus classique par le Tour du Merle et plan Fournier.

Un tour de la Vanoise n’est pas envisageable sans passer au pied de l’Aiguille de la Vanoise ni de dormir au refuge du col de la Vanoise, même si nous l’appelons toujours Félix Faure...

Jusqu’au lac Long, nous évoluons dans un univers rocailleux en empruntant le col Noir (2 512 m) puis le col Rosset (2 570 m). Nous serons sous la surveillance des pointes du Vallonnet et de Leschaux, puis sous celle de l’Aiguille du Bochor et de la pointe des Creux Noir avant de rejoindre le chalet des Gardes.

Le sentier se fait plus aisé pour rejoindre notre refuge du soir à 2 516 mètres.

À nouveau une magnifique journée, cette fois sous la partie rocheuse des glaciers de la Vanoise. De nombreuses montagnes russes nous attendent. Il faut plonger dans le vallon de l’Arcelin avant de remonter au col du Grand Marchet (2 490 m) avant de changer de cirque, celui du Petit Marchet. Le refuge de la Vallette (2 510 m) n’est plus qu’à une encablure, face au petit mont Blanc, notre rendez-vous pour demain….

Belle descente vers le Doron de Chavière, avant de remonter vers le col du Mône (2 530 m) sous le Petit Mont Blanc, notre dernier sommet de cet itinéraire complet du Tour de la Vanoise. Un petit détour par son sommet pour un dernier panorama…avant de replonger vers Pralognan en franchissant le col des Saulces (2 456 m). Trois heures plus tard, nous retrouvons notre point de départ après près de trois semaines de trek. Dispersion en fin d’après-midi devant l'office du Tourisme de Pralognan.