Traversée des petites îles de la Sonde orientales entre Flores et Timor

Vols de Paris vers Jakarta.
Départ possible de Bruxelles, Genève, Lyon, Marseille et d’autres aéroports de province, moyennant parfois supplément.

Arrivée à l'aéroport de Jakarta, formalités d'immigration, récupération des bagages, puis enregistrement sur le vol à destination de Makassar, ville appelée aussi Ujung Pandang, qui est la capitale de l'île de Sulawesi.
Accueil à l'aéroport de Makassar et transfert vers l'hôtel. Puis temps libre.

Décollage de Makassar le matin et arrivée vers midi à Maumere.
Quelques visites l'après-midi dans la région de Maumere, notamment le village de pêcheurs de Wuring, habité par les navigateurs Bajau, puis la coopérative locale de tissage Ikat.

Très tôt le matin, nous nous rendons au Mont Egon afin de l’escalader. Retour à l'hôtel pour le petit-déjeuner tardif, puis nous prenons la route vers Larantuka et n’oublions pas de faire des arrêts afin d’admirer les superbes vues panoramiques. 

Très tôt le matin, nous faisons l'ascension du volcan Lewotobi et ses deux sommets, le Lakilaki culminant à 1584 mètres d'altitude et le Perempuan à 1703 mètres d'altitude, ces deux noms signifiant respectivement « le mari » et « la femme ».
De retour en bas, nous partons en véhicule visiter plusieurs villages de la région de Larantuka habités par l'ethnie Lamaholot, qui abritent encore des "rumah adat", maisons anciennes de construction traditionnelle qui servent encore de nos jours de lieu sacré pour des rituels.

Fin des visites le matin à Larantuka, puis nous partons en bateau de ligne régulier avec de nombreux autres passagers à travers les détroits qui séparent l'île de Flores des petites îles situées plus à l'est, où nous nous rendons. Nous profitons de beaux panoramas maritimes, avec de nombreux volcans qui émergent : le volcan éteint qui domine Larantuka, le Lewotobi que nous avons gravi, le Ile Boleng qui domine l'île d'Adonara, le Ile Api sur Lembata, etc.

Nous débarquons au port de Waiweriang, situé sur l'île d'Adonara. Transfert vers l'étonnante plage de Watotena et ses étonnantes formations rocheuses biscornues d'origine volcanique. Nous marchons d'une crique à l'autre. Les vagues se fracassent sur les rochers.
Puis transfert vers un village montagnard situé sur les pentes du volcan Ile Boleng, dont nous ne ferons pas l'ascension car elle est assez difficile. Cependant ce volcan est particulièrement beau vu depuis la mer. Nous logeons en homestay dans la maison du maire du village.

Retour vers le port de Waiweriang, d'où nous partons en bateau de ligne régulière pour rejoindre le port de Lewoleba, sur l'île voisine de Lembata. Puis transfert en véhicule privé vers le village de Lamalera, afin de ne pas perdre trop de temps mais aussi pour pouvoir faire des arrêts découverte.

Le village de Lamalera est particulièrement connu et réputé pour sa chasse à la baleine rituelle. Cette pratique séculaire n’est pas l’objet des interdictions internationales car la chasse, ritualisée à l’extrême et activité vivrière essentielle, se pratique avec de petites baleinières à rames et à voile et au harpon à la main… Une autre époque, un peuple exemplaire... mais qui a bien des difficultés à affronter la modernité qui frappe fort à la porte. Ce sont en fait des cachalots qui sont chassés.

Si nous sommes dans le village de Lamalera entre début mai et début août nous pourrons nous joindre aux pêcheurs de Lamalera qui partent à cette période tous les matins à 06 h 30 sur des bateaux traditionnels pour la chasse aux harpons des cachalots. Ils reviennent vers 12 h 30 / 13 h 00, et parfois avec autre chose que des cachalots, par exemple des raies mantas, requins ou autres. Les bateaux traditionnels sont appelés Pelabang et sont ramenés à chaque sortie sur des rondins de bois vers des hangars traditionnels.

Si nous sommes hors de cette période, nous pouvons quand même participer à une démonstration faite par une équipe de pêcheurs. Visite aussi de la maison d'un maître harponneur et découverte de la vie du village.

Fin des visites à Lamalera, puis transfert en véhicule privé vers Lewoleba, puis nous continuons notre route vers un petit resort situé en bord de mer sur le flanc oriental du volcan Ile Api. Visite en chemin d'un lieu d'extraction de sel marin par une méthode atypique. Temps libre au resort le reste de l'après-midi.

Aujourd'hui nous faisons l'ascension d'un volcan, le Ile Api, qui occupe toute une presqu'île au nord de l'île de Lembata. La silhouette du volcan Ili Api, aux contours parfaits, découpe le décor. Transfert de bonne heure le matin vers un village abandonné, qui est le lieu une fois par an d'une grande fête locale. C'est le point de départ de l'ascension vers le volcan.
Visite l'après-midi de villages isolés situés sur le versant nord du volcan.

Matinée libre au resort, avec possibilité de faire du snorkeling ou des visites complémentaires dans la région. 
Puis nous faisons le tour en véhicule de la grande baie, où des baleines viennent parfois échouer, pour rejoindre de l'autre côté le port de Balauring. Quelques visites, dont le petit port. Nous prenons le dîner dans la maison du capitaine du bateau qui va nous emmener cette nuit vers l'île-volcan Batutara. Nous partons vers minuit.
Il est possible de dormir sur le pont du bateau, aménagé pour l'occasion.

Au lever du jour nous faisons deux fois le tour de l'île-volcan de Batutara. Il a été il y a quelques années en forte activité strombollienne pratiquement chaque jour. Désormais l'activité est essentiellement sous forme d'épaisses fumées, mais c'est quand même impressionnant. Mais les choses peuvent évoluer rapidement.
Retour en bateau vers Balauring, puis transfert par la route vers la bourgade de Wairiang et la partie orientale de l'île de Lembata. Visite de villages en chemin avec quelques anciennes maisons encore conservées, sur les pentes du volcan Udjolewung. Nous passons la nuit dans une auberge locale à Wairiang ou dans un village plus loin vers l'extrémité orientale de l'île.

Nous partons en bateau chartérisé pour rejoindre la bourgade de Baranusa, capitale de l'île de Pantar.
Puis transfert en véhicule local pour rejoindre des villages situés sur les premières pentes du volcan Sirung. Visite des villages.

Si nous voyageons entre début décembre et fin avril, nous pouvons faire l'ascension du volcan Sirung, joyau méconnu à faire pâlir d’envie les adeptes du Rinjani et du Kawah Ijen : au fond d’une caldeira lunaire un lac à la rutilance mercurielle, des fontaines de soufre natif et les inquiétantes convulsions de l’énorme chaudron du cratère récent… Nous partons de bonne heure pour une randonnée de 2 à 3 heures de montée pour atteindre le volcan, en essayant de ne pas être trop bruyant, ni de faire rouler des pierres, car selon la croyance locale cela pourrait réveiller le volcan. Il n'est pas très élevé, à moins de 1000 mètres d'altitude.

Le reste de l'année l'accès à ce volcan est complètement interdit. Des tabous locaux empêchent de faire l'ascension. Début mai les anacardiers, arbres à noix de cajou, commencent à fleurir, et c'est alors interdit d'approcher le volcan de peur de la fâcher et qu'il se réveille. Puis c'est la période de la récolte, et en novembre il y a encore un autre tabou, puis c'est le début de la sason des pluies. Le seul moment propice pour faire l'ascension de ce volcan est donc en avril, que l'on peut coupler avec une fête, soit les festivités pascales à Larantuka, soit la fête qui précède l'ouverture de la saison de la pêche à la baleine le 30 avril.

Nous visitons aussi des villages dans la région du volcan et pouvons même faire un saut jusqu'à la baie de Delaki d'où l'on voit mieux le volcan. Il y a encore peu il y avait encore des villageois qui chassaient à l’arc.

Transfert à travers l'île de Pantar pour rejoindre la côte orientale, où nous chartérisons un bateau pour rejoindre l'ïle de Alor à travers la belle baie de Kalabahi, parsemée d'îles.
Si toutefois l'accès routier vers la côte orientale de l'île posait problème, il est toujours possible de revenir vers Baranusa et partir en bateau charérisé, mais la navigation serait bien plus longue.
Nous arrivons à Kalabahi, capitale de l'île d'Alor, la plus grande de ce petit archipel.

Nous partons en véhicule pick-up 4x4 d'abord en bord de mer, puis à travers les montagnes sur une route étroite, parfois bien raide, et souvent en mauvais état. Nous atteignons le village de Pido, habité par le peuple Abui, au coeur des montagnes. Il reste encore pas mal de maisons de style traditionnel.
Nous faisons une petite immersion à la rencontre de ce peuple, avec possibilité de rejoindre à pied un autre village isolé où nous retrouvons le véhicule.
Sinon nous passons la première journée avec les villageois de Pido avant d'aller vers le deuxième village le lendemain en véhicule. Mais c'est alors assez long car il faut descendre jusqu'en bord de mer pour remonter plus loin dans les montagnes. Le peuple Abui est un savant mélange entre populations austronésienne et papoue.

Le second jour, retour vers la ville de Kalabahi après avoir visité le second village.

Quelques visites à Kalabahi, notamment le petit musée, qui abrite de nombreux tissages, des objets artisanaux des différentes ethnies et les mystérieux Moko, tambours en bronze anciens dont la conception et la décoration proviennent vraisemblablement du site de Dong Son, au Vietnam. On en a trouvé en plusieurs endroits différents d'Indonésie, mais ceux d'Alor sont les plus connus. Ils constituaient des objets d'échanges cérémoniels.

Nous découvrons aussi le village de Takpala où nous assistons à des danses traditionnelles du peuple Abui, ainsi que leur artisanat. 

Puis transfert vers un petit embarcadère, d'où nous atteignons la petite île de Kepa en 10 à 15 minutes de navigation.

Journée libre à Kepa.
Il est possible de faire des activités de plongée et snorkeling, mais aussi de randonnée à travers l'île.

Transfert vers l’aéroport de Kalabahi, sur l’île d’Alor, et vol vers la ville de Kupang, capitale de Timor Barat, la partie indonésienne de l'île de Timor, à l’ouest. Décollage de Kalabahi à 09 h 30 et arrivée à Kupang à 10 h 30.
Visite du musée provincial de Kupang, qui abrite une riche collection d'objets ethnographiques. Nous découvrons aussi le célèbre pour l’instrument de musique Sasando, instrument à cordes traditionnel ressemblant à une harpe.

Transfert vers l’aéroport de Kupang pour prendre un vol vers Jakarta.
Après récupération des bagages, enregistrement pour les vols de retour vers Paris ou une autre ville française ou européenne, moyennant parfois supplément.