Papouasie-Nouvelle-Guinée insulaire

Vol de Paris vers Singapour.
Mais départs possibles de Genève ou Bruxelles, mais aussi Lyon, Marseille ou un autre aéroport de province, moyennant parfois supplément.

Arrivée à l'aéroport de Singapour. Nous ciblons de préférence une arrivée entre 14 h 00 et 16 h 30 afin d'avoir assez de temps entre les deux vols à Singapour, mais pas trop.
Puis enregistrement au comptoir des transferts sur le vol de la compagnie Air Niugini à destination de Port Moresby.
Décollage de Singapour en début de soirée.

Arrivée à Port Moresby très tôt le matin. Accueil par  votre guide, petit déjeuner léger et transfer vers le terminal des vols domestiques. Là vous prenez un dernier vol qui vous mène sur la lointaine et isolée Bougainville, tout près des îles Salomons.

Nous nous dirigeons vers le centre de Bougainville, vers la ville d’Arawa, qui fut le centre économique de la région avant la fermeture de la mine de Pangua et la terrible guerre civile qui l’a suivit. Cette guerre a totalement isolé l’ile du reste du monde pendant plus de dix ans.Visite des vestiges de la ville et installation à notre hôtel.

Si Bougainville est l'une des zones les moins explorées de Papouasie-Nouvelle-Guinée, aller vers le sud et vers Siwai est encore plus exceptionnel. Après 4 à 5 heures de route, nous atteignons la région sud de Bougainville et le quartier de Siwai, avec de nombreuses traversées de rivières et quelques arrêts le long de la route.
C'est une occasion rare de découvrir le véritable mode de vie des Bougainvilliens et de profiter de paysages incroyables, nous apprécions le frisson de la véritable aventure car les traversées de rivières sont impressionnantes ! Il s'agit d'un trajet plus long qui nous donne le temps de comprendre la taille, la disposition et d'observer les gens et les lieux le long du chemin. 
Dans l'après-midi, nous arrivons dans la région de Siwai et nous arrivons dans un motel confortable mais simple.

Les habitants de Siwai sont réputés pour leurs « tambours garamut », d'énormes tambours à fente qui sont utilisés à la fois pour communiquer d'un village à l'autre et pour jouer de la musique. Nous pouvons profiter d'une partie du rythme qu'ils battent. 
Nous passons du temps à en apprendre davantage sur la guerre qui a eu lieu dans le passé et qui fait toujours partie de l'histoire de Bougainville. Pendant plus de 10 ans, Bougainville et surtout les régions reculées de la province comme Siwai ont été coupées du reste du monde par un blocus total imposé par la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La population, déjà confrontée à une terrible guerre civile, a été contrainte de revenir à une stricte autonomie alimentaire et de survie. Parcourir cette région, c'est non seulement découvrir des cultures oubliées mais vivantes, mais aussi rencontrer des personnes à l'histoire très forte. 

D'une manière plus moderne, et parmi toutes les danses que nous verrons, nous observons également une performance d'un « groupe de bambou ». Les musiciens utilisent des bambous comme tambours et des pantoufles comme baguettes. C'est un style de musique typique de Bougainville.
our profiter de la meilleure performance de bambou de la province, nous atteignons Buin, le point extrême de Bougainville, directement face aux îles Salomon. Nous passons la journée dans un village et nous retournons dans la région de Siwai dans l'après-midi.

Nous reprenons la route vers Wakunai et nous installons dans une jolie maison d'hôtes. Nous avons un peu de temps libre et de repos dans l'après-midi.

Après le petit-déjeuner, nous partons vers un village voisin où nous sommes invités à assister à une danse de célébration Uppe. Traditionnellement, dans le centre de Bougainville, les jeunes garçons, dès l'âge de 7 ou 8 ans, étaient sortis de la brousse pour être initiés pour apprendre ce dont ils ont besoin pour devenir des membres forts du clan, connaître leur territoire, la magie, comment se comporter et comment se battre. Ils deviennent « Uppe » et sont reconnaissables au grand chapeau coloré qu'ils portent. Ils vivent cachés dans la brousse, loin de leur famille et ne restent qu'avec les Uppe et leur « professeur ». Ils se font pousser de longs cheveux cachés sous de grands chapeaux colorés qu'ils portent toujours en public. Les célébrations Uppe sont parmi les rares moments où les gens du village peuvent voir les garçons et comprennent beaucoup de danses et de chants.
Après cette cérémonie rare, nous retournons à Buka, la capitale provinciale, et nous nous installons à nouveau en hôtel confortable.

Arrivée dans notre hôtel situé à Kokopo, et journée de repos dans ce lieu très confortable où nous pouvons nous remettre du séjour peu confortable de Bougainville. Rabaul fut surnommée « la plus belle ville du Pacifique » et fut dans tous les cas l’endroit le plus agréable de Papouasie avant d’être ensevelie sous les cendres du volcan Tavurvur lors d’une éruption en 1994.
La journée d’aujourd’hui est essentiellement une journée de repos mais il est possible pour les volontaires d’aller faire un tour au marché de Kokopo qui propose un beau tour d’horizon de la nourriture et de l’artisanat local.

Départ matinal pour aller nager avec des dauphins, puis faire un peu de snorkelling sur l’île de Pidgeon Island avant de visiter les îles Duke Of York. Retour à l’hôtel, et départ dans l’après-midi pour assister aux danses du feu des « hommes esprits » masqués Baining en soirée. Il s’agit de l’un des spectacles les plus impressionnants qu’offre la Papouasie… Retour tardif à Kokopo.

Nous nous levons tôt pour rejoindre en pirogue, dans un décor magnifique, la base du volcan Tavurvur. Nous en profitons aussi pour découvrir l’étrange collecte d’œufs qui se fait à ses pieds. Tout cela dépendra bien sûr de l’activité du volcan… Nous visitons ensuite le cœur de la ville ensevelie sous les cendres du volcan Tavurvur lors de l’éruption de 1994. Il en reste aujourd’hui un paysage lunaire, à l’atmosphère très forte et quelques bâtiments encore occupés, tels que l’hôtel où nous déjeunerons, symbole d’un passé qui ne veut pas mourir.

L’après-midi est consacrée aux visites de la ville de Rabaul et de son marché, ainsi que des environs de la ville qui offre un paysage irréel…

Transfert de deux heures en dinghy vers Namatanai. Le dinghy rejoint la côte de la Nouvelle-Irlande à Namatanai, là où le détroit entre les deux îles est le plus étroit.
De là, nous partons sur une belle route, pour rejoindre le village de Lavangai où nous pouvons assister à des danses Tatanua, qui font parti des rites Malagan, propre à la région. Ces danses masquées sont accompagnées d’un cœur d’hommes du village.
Nous continuez notre visite de l’île avant de nous installer dans une guesthouse confortable.

Embarquement pour une traversée en mer d’une heure et demie pour rejoindre l’île de Tabar. Nous nous installons dans une guesthouse tenue par une famille et faite de matériaux traditionnels.Nous sommes installés ici pour deux jours, au cours desquels nous assisterons à des démonstrations de sculptures, écouterons les histoires à propos des rites Malagan qui sont nés ici et profiterons de la beauté des lieux et de la mer.

Départ dans la matinée pour rejoindre la capitale de l’île, Kavieng, une petite ville provinciale. Installation sur une île adjacente dans un beau resort au confort simple mais plein de charme.
Détente dans l’après-midi.

Nous partons aujourd’hui en exploration des merveilles de la région, en bateau à moteur. Nous explorons l’île de Tsoi Lik, dans une ambiance de bout du monde, puis divers sites, dont encore une fois de beaux récifs permettant de faire de belles plongées libres.
Retour au resort en fin d’après-midi.

Vol dans la matinée vers Port Moresby la capitale du pays, où nous nous installons dans un hotel.
Après le déjeuner, nous partons visiter le jardin botanique de la ville qui est également un parc animalier très intéressant, permettant de découvrir une grande variété des animaux endémiques à la Nouvelle-Guinée.

Transfert en tout début d’après-midi vers l’aéroport international pour le vol de retour vers Singapour, puis vers la France tard en fin de soirée ou dans la nuit.