En train sur la Route de la Soie, de Pékin à Kashgar

Décollage de Paris à destination de Pékin (Beijing), avec ou sans escale selon les possibilités du moment. Départ possible de Lyon, Nice, Marseille, Genève, Bruxelles, et d'autres aéroports de province et européens, moyennant supplément le cas échéant.

Arrivée à l'aéroport de Pékin, dont le nom chinois est Beijing, capitale de la Chine. Nous arrivons normalement le matin. Accueil par le guide local francophone et transfert vers l'hôtel. En cours de route, nous effectuons un arrêt pour découvrir le Stade national, vu de l'extérieur. Il est également surnommé « le Nid d'oiseau » et connaît une grande renommée grâce à sa structure en acier, l'une des plus imposantes au monde. Ce stade se situe sur le parc olympique, à environ 8 kilomètres du centre de Pékin.

L'après-midi, nous visitons le palais d'Été. Dans ses 70 000 m² de superficie construite, nous trouvons une grande variété de palais, de jardins et autres édifices de style traditionnel chinois. En 1998, le palais impérial fut inscrit à la liste du patrimoine mondial de l'Unesco pour l'expression exceptionnelle de l'art créatif du jardin paysager chinois qu'il dégage. 

Après notre petit-déjeuner à l'hôtel, nous partons pour une randonnée sur la Grande Muraille de Chine, sur le secteur de Canchangcheng. Cette section de la Grande Muraille se trouve à 5 kilomètres au sud-ouest de la Grande Muraille restaurée de Badaling, qui est bien plus connue. Elle s’allonge sur la direction sud-ouest, vers la province du Hebei. Elle est presque totalement non restaurée avec seulement quelques balustrades en fer et des passerelles en bois pour les premiers fragments du mur. La première partie de muraille est restaurée depuis début 1980. Construite durant la dynastie Ming (1368-1644), cette section, grâce à son altitude moyenne de 1000 mètres, représente l’avant-poste de la passe de Juyongguan. L’inclinaison de la montagne est très forte, et les routes très tortueuses. C'est donc une section moins touristique de la Grande Muraille autour de Pékin.

Sur notre retour vers Pékin, nous visitons la voie sacrée des tombeaux Ming. Appelée aussi la voie des Esprits, elle est l'entrée de la nécropole impériale. Elle passe sur huit cent mètres entre deux rangées de trente-six statues d'animaux et de mandarins en pierre au milieu de la végétation. Visite aussi d'une fabrique de « cloisonnés ». La technique de la fabrication de cloisonnés est classée dans le patrimoine culturel immatériel de Chine. Les cloisonnés sont des émaux sertis de minces arêtes de cuivre. De retour à Pékin, nous rejoignons ensuite un restaurant où nous dégustons un plat typique : le canard laqué. 

Nous visitons la place Tian'anmen, la place de « la porte de la paix céleste », centre politique et culturel de toute la Chine. Au milieu de la place, se dressent le mémorial de Mao Zedong et le monument aux Héros du peuple, l'obélisque qui symbolise la libération et l'indépendance nationale. À l'ouest et à l'est, se trouvent respectivement le parlement chinois, le Grand Palais du peuple et le Musée national. L'architecture de ces deux bâtiments imposants, datant de 1959, est d'inspiration soviétique. Aux deux côtés de la porte Tian'anmen, ce sont le parc Sun Yat Sen et le palais de la Culture des Travailleurs. Tian'anmen était la porte principale de la ville impériale sous les dynasties des Ming et des Qing. Nous visitons ensuite la célèbre Cité interdite, également connue sous le nom du Palais impérial. C''est le monument le plus majestueux de Chine. Elle a été la résidence des 24 empereurs des Ming et des Qing (entre 1420 et 1911). C'est dans ce palais que gouvernait l'empereur (Huangdi), entouré d'innombrables femmes, servantes et eunuques.

Après le déjeuner, nous visitons le temple du Ciel. Il date du XVe siècle. L'origine de ce temple remonte à l'ancienne Chine. C'est le lieu où les empereurs Ming et Qing venaient célébrer les rites et faire les sacrifices pour rendre hommage au ciel et l'implorer de donner de bonnes récoltes. Son organisation est liée à la cosmologie chinoise dont l'équilibre reposait sur l'empereur par son attitude et le respect des rites. Les couleurs, les formes, les sons et la position des édifices représentent cette conception assez complexe de l'univers. 

En soirée, nous allons voir un spectacle La Légende du kung-fu. C'est un spectacle local de grande envergure touristique. Il combine des éléments du kung-fu, des contes, des acrobaties, de la danse moderne et de la musique originale pour célébrer la philosophie et la compétence des arts martiaux. 

Après notre petit-déjeuner à l'hôtel, nous visitons le temple des Lamas, appelé en chinois Yonghegong, « palais de l'harmonie éternelle ». C’est le plus beau sanctuaire lamaïste en dehors du Tibet et il renferme la statue du Bouddha Maitreya en bois. Étant encore en activité, il est même fréquent de croiser des moines portant l'habit traditionnel. Nous prenons notre déjeuner chez l'habitant à proximité du temple. Nous participons à une démonstration de l'art du thé. La dégustation de thé constitue un art dont il est important de connaître les règles précises afin de savourer pleinement tous les arômes de son thé. Température de l'eau, durée d'infusion, dosage, conservation sont des critères essentiels. Nous visitons ensuite la tour du Tambour, et faisons une balade dans les hutong, petites rues chinoises traditionnelles. Les « tours du Tambour » en Chine tirent leur nom des tambours qui y sont contenus. Ils servaient à l'époque à indiquer l'heure, mais aussi à célébrer les cérémonies officielles et à accueillir les invités impériaux. Du haut de cette tour, il y a une vue imprenable sur les hutong, qui constituent un des symboles de Pékin avec une histoire de plus de 700 ans. Le nom hutong est un mot mongol, qui signifie le puits. L’eau a toujours été un élément important de la vie quotidienne, donc les résidences ont été construites en fonction des puits disponibles. Petit à petit, les hutong se formèrent, regroupant plusieurs ruelles. Au travers des ruelles étroites, nous pouvons entrevoir le mode de vie simple des Pékinois. 

En fin d'après-midi, transfert vers la gare et départ en train rapide pour Xi'an. Il y a moins de 4 h 15 de trajet, alors qu'auparavant, il fallait compter 13 à 14 heures. Accueil à la gare de Xi'an et transfert vers l'hôtel.

Ce matin, nous partons pour une visite de "l’armée en terre cuite" de l'empereur Qin Shihuang. Cette armée a été mise sur pied pour protéger l'empereur dans son voyage dans l'au-delà, selon les croyances chinoises de l'époque. Après le déjeuner, nous allons visiter un atelier de la sculpture sur jade. Historiquement, en Chine, le mot jade a bien souvent regroupé la plupart des pierres précieuses. La sculpture sur jade forme une partie importante de l'art et de l'artisanat chinois. Pour les Chinois, le jade est plus précieux que l'or et le diamant. Ce n'est pas uniquement parce qu'il est rare, mais parce qu'il symbolise la beauté, la pureté et la noblesse. 

Nous visitons ensuite la Grande Mosquée de Xi'an. C'est la seule mosquée chinoise ouverte au public. Toutefois, les visiteurs non-musulmans ne sont pas autorisés à entrer dans la grande salle de prière. Les premiers musulmans à s'installer dans le quartier de la ruelle de Huajue étaient des marchands iraniens, irakiens ou afghans qui voyageaient sur la route de la Soie avant de décider de rester à Xi'an. 

Nous dînons dans un restaurant où nous dégustons des raviolis de Xi'an, qui sont l'une des principales spécialités qui étaient servies lors d'un banquet dans l'ancienne capitale. Ces raviolis de viande, ou seulement de légumes hachés et épicés, sont vraiment exquis. En soirée, nous assistons à un spectacle de danses et de chants de la dynastie Tang. Par un mélange de poésie, de costumes superbes ainsi que de nombreux talents en chant et en danse, les représentations modernes de ces spectacles permettent de fournir une vision très réaliste de la Chine antique et de son histoire.

Après le petit-déjeuner à l'hôtel, nous visitons la « petite pagode de l'oie sauvage ». Cette pagode n'est formée que d'un unique et délicat creux intérieur et fut à l'origine construite pour abriter des écritures et des reliques bouddhiques, notamment des sutras rapportés d'Inde par la route de la Soie. Puis transfert vers la gare de Xi'an pour rejoindre en train rapide ville de Tianshui. Il y a 1 h 40 de trajet en train. Tianshui est une ancienne étape sur la route de la Soie.

Nous visitons les grottes de Maijishan. Située à 45 kilomètres au sud-est de la ville de Tianshui, dans la province du Gansu, la montagne Maiji s'élève abruptement à 142 mètres au-dessus du sol. Les gens ont appelé la montagne « Maiji » parce qu'elle ressemble à une pile de paille de blé, mai signifiant blé et ji signifiant pile. Sur la falaise escarpée qui marque le côté sud-ouest de la montagne Maiji, les gens ont travaillé pendant des siècles pour creuser des niches et des grottes, donnant naissance à ce que l'on appelle aujourd'hui les grottes de Maijishan, l'un des ensembles de grottes bouddhiques les plus importants de toute la Chine. À l’intérieur des grottes, se trouvent des statues en argile, dont la hauteur varie de 20 centimètres à environ 15 mètres. Outre 194 grottes et niches bouddhistes, contenant plus de 7 200 statues en argile, des peintures murales de plus de 1 300 mètres carrés ont également été réalisées dans les grottes de Maijishan. Ces statues sont des œuvres d'art qui reflètent le savoir-faire ancestral et le dévouement à l'idéal bouddhiste. 

Nous visitons à Tianshui le temple de Fuxi. Situé dans un vaste jardin, ce temple date de l'époque Ming et a été plusieurs fois restauré. Fuxi est un personnage de la mythologie chinoise, l'un des trois augustes et cinq empereurs. Fuxi est le premier des trois « augustes », héros civilisateur et chef du peuple des Huaxia. Il est censé être le fondateur de la médecine traditionnelle chinoise et le créateur des caractères chinois. Fuxi se trouve également lié à la philosophie taoïste et à la divination

Puis nous rejoignons la gare de Tianshui pour rejoindre la ville de Lanzhou, plus à l'ouest. Départ en soirée. Il y a 1 h 25 de trajet environ.

Transfert vers la gare de Lanzhou, d'où nous partons ce matin vers la ville de Zhangye, située plus à l'ouest dans le corridor du Gansu, long passage étroit coincé entre les plateaux tibétains et le désert de Gobi. Arrivée en gare de  Zhangye en fin de matinée. Installation à l'hôtel, puis transfert vers le geoparc de Danxia, inscrit au patrimoine de l'Unesco, situé à une trentaine de kilomètres de Zhangye, que nous visitons l'après-midi. Situé dans le piémont septentrional des monts Qilian, ce geoparc abrite des affleurements rocheux colorés de toute beauté, particulièrement à la lumière du soleil couchant. Ces différentes couleurs des rochers sont dues au dépôt de grès et d'autres minéraux depuis environ 24 millions d'années. Le résultat, similaire à un gateau marbré, provient aussi de l'action de la tectonique des plaques qui a conduit à la création de la chaîne himalayenne. Le vent, la pluie et le temps ont ensuite sculpté les différentes formes, notamment des tours de grès, des piliers et des ravins, de couleur, de forme et de taille différentes.

Route (250 km environ) de Zhangye vers la porte de Jiayuguan, tout au bout du corridor du Gansu, important lieu de passage des Routes de la Soie et terminus occidental de la Grande Muraille de Chine. Visite du fort de Jiayuguan et petite marche sur un secteur réhabilité de la Grande Muraille, dont l'édification date de la dynastie ming.

Route le matin (400 km environ) de Jiayuguan vers Dunhuang, qui fut une étape majeure des Routes de la Soie ainsi que de la route entre l'Inde et la Mongolie, non loin du corridor du Gansu. Dunhuang est situé dans une oasis abritant le lac du croissant, au pied des dunes de Mingsha. Nous visitons dans l'après-midi les dunes et la source de Yueya. Spectacle de danse en soirée.

Nous visitons le matin les célèbres grottes de Mogao, situées à environ 25 km de Dunhuang. Il y a 735 grottes au total, mais nous n'en visitons que quelques-unes. Elles sont connues pour leurs sculptures et peintures murales bouddhistes, ainsi que d'anciens manuscrits restés longtemps cachés. Des fouilles et découvertes sont toujours en cours. 

Les grottes de Mogao, également connues sous le nom de grottes des mille bouddhas, contiennent certains des plus beaux exemples d'art bouddhiste couvrant une période de 1000 ans. Les premières grottes ont été creusées au quatrième siècle après J.-C. pour servir de lieux de méditation et de culte bouddhistes, selon un livre écrit sous le règne de l'empereur Wu de la dynastie Tang, qui eut la vision d'un millier de bouddhas baignant dans une lumière dorée sur le site, ce qui l'inspira à construire une grotte ici en 336 après J.-C. Cette histoire se retrouve également dans l'inscription de la stèle de la grotte 332. Auparavant, les grottes ne servaient que de lieu de méditation pour les moines ermites, mais elles se sont développées pour servir les monastères qui ont vu le jour à proximité. Les membres de la famille régnante des Wei du Nord et des Zhou du Nord y ont construit de nombreuses grottes, qui ont prospéré pendant l'éphémère dynastie des Sui. Le nombre de grottes a atteint plus d'un millier jusqu'à la dynastie Tang.

Sous les dynasties Sui et Tang, les grottes de Mogao sont devenues un lieu de culte et de pèlerinage pour le public. Les grottes ont été construites par des moines pour servir de sanctuaires grâce à des fonds provenant de donateurs entre les 4ème et 14ème siècles. Ces grottes ont été peintes de manière très élaborée, la peinture et l'architecture des grottes servant d'aide à la méditation, de représentations visuelles de la quête de l'illumination, de moyens mnémotechniques et d'outils pédagogiques pour informer les analphabètes sur les croyances et les récits bouddhistes. Sous la dynastie Tang, Dunhuang est devenu le principal centre de commerce de la Route de la Soie et un centre religieux majeur. De nombreuses grottes ont été construites à cette époque, dont deux grandes statues de Bouddha sur le site, la plus grande ayant été construite en 695 à la suite d'un décret pris un an plus tôt par l'empereur Tang Wu ZeTian. Le site a échappé à la persécution des bouddhistes ordonnée par l'empereur Wu ZeTian en 845, car il était alors sous contrôle tibétain. En tant que ville frontalière, Dunhuang a été occupée à plusieurs reprises par d'autres peuples chinois non han. Après la dynastie Tang, le site a connu un déclin progressif et la construction de nouvelles grottes a cessé complètement après la dynastie Yuan. À cette époque, l'islam avait conquis une grande partie de l'Asie centrale et la route de la soie perdit de son importance lorsque le commerce par voie maritime commença à dominer les échanges de la Chine avec le monde extérieur. Sous la dynastie Ming, la route de la soie a finalement été officiellement abandonnée, et Dunhuang s'est lentement dépeuplée et a été largement oubliée par le monde extérieur. La plupart des grottes de Mogao ont été abandonnées jusqu'à ce que les explorateurs occidentaux commencent à s'intéresser à l'ancienne route de la soie et aux cités perdues d'Asie centrale à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle.

Puis transfert (150 km) vers la gare de Liuyuan et départ en train (3 h 30 environ) vers Turfan. Accueil à la gare de Turfan et transfert vers l'hôtel. Dîner à l'hôtel.

Turfan est située au milieu d’une dépression, à une altitude inférieure au niveau de la mer. Le point le plus bas de cette dépression est même situé à 156 mètres sous le niveau de la mer….!!!  Nous ne descendons pas jusque là, mais nous restons assez souvent au-dessous du niveau de la mer, ce qui explique pourquoi Turfan est souvent surnommée  « oasis de feu », avec l'été des températures parmi les plus élevées de toute la Chine. Nous sommes au nord du désert de Taklamakan.

Visite le matin des ruines de l’ancienne cité de Jiaohe et découverte du système des puits Karez, réseau souterrain d'irrigation auquel Turfan doit son existence. Certains de ces puits ont été construits il y a plus de 2000 ans selon une technique venue soit de Chine soit de Perse. Le paysage est magnifique et nous allons nous promener dans la vallée de raisins, paradis de vignes et de treilles. La ville ancienne de Jiaohe, également connue sous le nom de ruines de Jiaohe, est un site archéologique chinois situé dans la vallée de Yarnaz. Il s'agit d'une forteresse naturelle située au sommet d'une falaise abrupte sur un plateau en forme de feuille, entre deux vallées fluviales profondes.  De 108 avant J.-C. à 450 après J.-C., la ville de Jiaohe était la capitale de l'ancien royaume de Jushi, qui coïncidait avec la dynastie Han, la dynastie Jin et les dynasties du Nord et du Sud de la Chine. C'était également un site important le long de la route commerciale de la soie menant vers l'ouest, et elle était adjacente aux royaumes de Korla et de Karasahr à l'ouest. 

Le système d'irrigation Karez est le système de gestion de l'eau à Turpan, où l'on peut voir le système d'irrigation souterrain dans la zone désertique.  Cette installation est relativement bien située, à environ 5 km du centre-ville de Turpan. Certains Karez ont été construits il y a environ 800 ans. Visite aussi du minaret Emin, de style afghan, qui date du 17ème siècle.

Le matin, nous continuons nos visites dans la région de Turfan : les "flaming mountains" ou montagnes flamboyantes, les ruines de Gaochang, les grottes de Bezeklik, et le cimetière d’Astana.

Les "Flaming Mountains" sont des collines de grès rouge stériles et érodées de la chaîne des monts Tian Shan au Xinjiang, près de la bordure nord du désert du Taklamakan et à l'est de Turfan. Les ravins et les tranchées causés par l'érosion du grès rouge donnent aux montagnes un aspect flamboyant à certaines heures de la journée. Les montagnes mesurent environ 100 km de long et 5 à 10 km de large, traversant la dépression de Turfan d'est en ouest. L'altitude moyenne est de 500 m, certains sommets atteignant plus de 800 m.

Les ruines de Gaochang sont situées à proximité des "Flaming mountains". Gaochang fut un important centre bouddhiste au 7ème siècle sous la dynastie des Tang, puis devint la capitale ouïghoure au 9ème siècle. Turfan était alors une des grandes villes étapes sur la « Route de la Soie ».

Les grottes de Bezeklik, ou des « mille Bouddha » sont un ensemble de grottes bouddhistes creusées dans une falaise datant du 5ème au 14ème siècles siècle, situées entre les villes de Turfan et de Shanshan (Loulan), au nord-est du désert du Taklamakan, près des anciennes ruines de Gaochang, dans la vallée de Mutou, une gorge des monts flamboyants. Elles sont situées sur les falaises de l'ouest de la vallée de Mutou, sous les monts flamboyants, et la plupart des grottes qui subsistent datent du royaume ouïgour de l'ouest, entre le 10e et le 13e siècle. Le site compte 77 grottes creusées dans la roche. La plupart ont des espaces rectangulaires avec des plafonds en arcs arrondis, souvent divisés en quatre sections, chacune avec une peinture murale du Bouddha. Des centaines de peintures murales de Bouddha recouvrent ainsi des plafonds entiers. Certaines peintures murales montrent un grand Bouddha entouré de personnages turcs, indiens et européens. La qualité des peintures murales varie, certaines étant artistiquement naïves tandis que d'autres sont des chefs-d'œuvre de l'art religieux. Les peintures murales qui représentent le mieux les grottes des mille bouddhas de Bezeklik sont des peintures murales de grande taille, auxquelles on a donné le nom de « scène du pranidhi », des peintures représentant la « promesse » ou « pranidhi » de Sakyamuni dans sa vie passée.

Transfert en fin de journée vers la gare de Kashgar, et départ en train de nuit à destination de Kashgar. Nuit dans le train en "couchettes molles".

Arrivée en gare de Kashgar prévue à 08 H 35. Kashgar était le point de convergence des principaux axes de la « Route de la Soie ». Plaque tournante commerciale et culturelle, la ville est située dans une grande oasis, aux portes du désert du Taklamakan. Nous sommes ici en pays ouighour, peuple d'origine turque, et en terre d'Islam, isolés du reste de la Chine par l'immense étendue de sable aride du désert. C’est la plus grande « ville-oasis » de l’Asie Centrale chinoise et le cœur de l’Islam en Chine. Les premiers habitants de Kashgar furent d’origine indo-européenne, et certains voyageurs évoquèrent leurs yeux verts.  

Nous visitons les principaux centres d’intérêt de la ville, notamment le mausolée d’Abakh Hoja, chef des sufi au 17ème siècle,  haut lieu de pèlerinage pour les musulmans, et la mosquée Eid Kah, la plus grande de Chine, construite en 1442, ainsi que les rues qui l’entourent.

Visite de la mosquée Id Kah qui s'étend sur 16 800 m² en plein centre ville de Kashgar. Symbolisant le centre de la vieille ville, elle fut construite en 1442 pour le souverain de l'époque sur l'ancien site d'un cimetière afin qu'il puisse prier sa famille et ses amis défunts. Au départ de moindre importance, le lieu de culte fut agrandit un siècle plus tard et subit plusieurs améliorations au cours des siècles qui suivirent. C'est aujourd'hui l'une des plus grandes mosquées de Chine, et définitivement la plus grande du Xinjiang. Sa cour intérieure accueille généralement 7 000 fidèles mais elle peut contenir 20 000 personnes au moment des fêtes religieuses. Les Ouïgours pratiquant quotidiennement leur religion à Kashgar, la mosquée Id Kah est très fréquentée. L'immense esplanade sur laquelle elle se trouve sert souvent de lieu de rassemblement pour discuter ou vaquer à ses occupations

Visite au parc de Xiangfei (Concubine Parfumée) Points forts de Tombe de la Concubine Parfumée Situédans le village de Haohan, à la périphérie est de Kashgar, anciennement connu sous le nom de mausolée d'Apak Khoja (Abakh Khoja était à la tête de six villes de la région, tout en étant vénéré comme un prophète), le tombeau de Concubine Parfumée (la petite-fille de Abakh Khoja) est un mausolée de la célèbre famille islamique du Xinjiang. Il existe une légende selon laquelle la Concubine Parfumée de l'empereur Qianlong a été enterrées ici. Le nom s'est progressivement répandu, remplaçant le nom original. En fait, il existe des tombeaux d'une grande famille avec plusieurs générations, et le Tombeau de la Concubine est le plus connu. Aujourd’hui c’est un parc immense qui nous montre la culture ouigour de la région

Le Grand bazar de Kashgar est sans doute le plus fréquenté d'Asie Centrale. Dans cette ville à la croisée des chemins, le commerce va bon train depuis deux millénaires. Déjà à l'époque, le bazar de Kashgar était considéré comme le plus grand et le plus animé du Xinjiang. Aujourd'hui, pas grand-chose n'a changé à l'exception qu'au lieu d'avoir lieu le dimanche, il se tient tous les jours de la semaine.

Fin de journée une balade dans la vieille ville de Kashgar. C'est dans la vieille ville de Kashgar que l'on ressent encore l'atmosphère authentique de la culture ouïgoure. Les Ouïgours continuent à y mener un train de vie normal alors que les Han développent la ville à plus grande échelle aux alentours. Ce quartier représentent l'âme de Kashgar.

Dernières visites le matin à Kashgar. Puis transfert vers l'aéroport et décollage en début d'après-midi vers Pékin. Il y a 5 heures de vol.
Arrivée à Pékin en fin de journée, puis correspondance dans la nuit à destination de Paris.