De la Birmanie centrale au Rocher d'Or de Kyaikhtiyo

Accueil à l’aéroport de Mandalay et transfert vers l'hôtel.

Nous visitons tout de suite Amarapura, capitale du troisième empire birman à la fin du 18ème siècle, avec notamment le pont U-Bein, construit avec le bois de teck de l'ancien palais d'Ava, ancienne cité située non loin de là et qui fut aussi une capitale pendant plusieurs siècles.

De l’autre côté du pont U-Bein, long de 1 200 mètres, nous marchons vers la pagode Kyauktawgyi, qui est située dans un environnement rural, ombragé et paisible, en bordure des eaux du lac Taungthaman et du village du même nom. Cette pagode abrite une grande statue de Bouddha en marbre, et sous les quatre porches d’entrée, des fresques représentent des édifices religieux et scènes de la vie quotidienne.
Après le coucher de soleil à Amarapura, sur le pont ou à proximité, court transfert vers Mandalay, ville fondée en 1857 par le roi Mindon, qui fut la dernière capitale des rois birmans, avant d'être colonisée par les anglais. Elle est la deuxième ville du pays et possède un artisanat de qualité et une intense activité religieuse, développés à l'époque du roi Mindon.
En soirée, nous assistons à un spectacle de marionnettes birmanes, non loin des murs de l’ancien Palais Royal.

En option, visite très matinale (vers 04 h 00) au Bouddha Mahamuni pour assister au lavage de son visage par le moine en chef de la pagode, au moyen de tissus de soie, dans une ambiance de grande ferveur, car beaucoup de pèlerins se sont levés très tôt pour assister à ce cérémonial quotidien. Retour à l’hôtel pour une douche et le petit-déjeuner. Cette activité, très matinale, n’est bien sûr pas obligatoire, mais fortement recommandée.
Après le petit-déjeuner, nous rejoignons le marché central Zegyo, que nous traversons à pied pour une petite randonnée qui nous mène vers les rives de l'Irrawaddy en passant par des petites pagodes, des quartiers intéressants avec des activités artisanales et un marché aux fleurs.
Puis départ en bateau vers Mingun, en amont sur le fleuve Irrawaddy. Nous y découvrons le site de Mantara Gyi, pagode inachevée qui ne mesure que le tiers de la hauteur prévue. Elle devait être, avec plus de 150 mètres de hauteur, la plus haute pagode du monde, mais les caisses du roi mégalomane Bodawpaya étant ruinées par la guerre avec les Anglais, elle est restée inachevée et a subi les assauts de tremblements de terre. Visite également de la pagode Hsinbyume à côté. Cette excursion nous permet aussi de découvrir la vie animée qui règne sur les bords du fleuve Irrawaddy.
De retour à Mandalay, nous visitons le monastère bouddhiste Shwe Inbin, aux remarquables sculptures et tout en bois de teck, puis assistons au battage artisanal des feuilles d'or, destinées à être déposées par les pèlerins bouddhistes sur les pagodes et statues sacrées, dont le célèbre Bouddha Mahamuni (le grand Sage), objet d'une intense dévotion, à qui nous rendons visite ensuite, surtout si vous n’avez pas fait la visite optionnelle tôt le matin.
Nous visitons ensuite la pagode Kuthodaw, où l'ensemble du tripitaka, textes sacrés bouddhiques, est reproduit sur 729 stèles de marbre. La montée sur la colline de Mandalay au moment du coucher du soleil est optionnelle car très touristique. Vous pouvez avantageusement découvrir les pentes de la colline et ses sanctuaires, que l’on atteint par des escaliers, plutôt que de monter en ascenseur directement en haut. Il y a aussi du bel artisanat à découvrir à Mandalay.

Nous rejoignons par la route Amarapura, puis Sagaing, également ancienne capitale birmane, mais au 14ème siècle, où nous faisons quelques visites avant de rejoindre la région de Monywa.
Sagaing est situé en aval de Mandalay sur le fleuve Irrawaddy et fut une ancienne capitale birmane, mais de 1315 à 1364 seulement, juste avant la première période d'Ava. Découverte rapide de la colline de Sagaing et ses centaines de pagodes, en particulier la pagode Soon-U-Ponnya-Shin d’où on a une vue panoramique sur la région et le fleuve Irrawaddy et une pagode avec une centaine de Bouddhas en arc de cercle. Visite également d'une nonnerie, d’un atelier d'orfèvre et de la pagode Kaung Hmu Daw avec sa forme cylindrique d’inspiration cinghalaise.
Avant d’arriver à Monywa, visite du temple de Thanboddhay, qui abriterait plus de 580 000 statues de bouddha, et des grands bouddhas d’Alantaya : un grand bouddha couché et un grand bouddha debout.

Nous traversons la rivière Chindwin en bateau pour aller découvrir les grottes bouddhiques de Powindaung, qui abritent d’anciennes peintures murales et des milliers de statues de Bouddha. Certains de ces sanctuaires troglodytiques ont été taillés dans le grès, dans une chaîne de montagnes peu élevée, habitée depuis les tout débuts de l’implantation humaine et humanoïde, comme en témoigne des restes fossilisés récemment découverts par des chercheurs Français.

Puis route vers la bourgade de Pakokku, port situé sur le cours du fleuve Irrawaddy, artère nourricière et axe de communication vital de la Birmanie. Puis nous continuons notre route vers Bagan.

Si les conditions le permettent nous embarquons à bord d’un bateau de passagers pour rejoindre en 2 heures de navigation la bourgade de Nyaung Oo, près de Bagan, mais il y a maintenant bien moins de navigation car un nouveau grand pont a été construit sur l'Irrawaddy dans le secteur.

Nous visitons pendant deux jours le site archéologique de Pagan (rebaptisée Bagan), qui fut la capitale du premier empire birman, fondé au 11ème siècle par le roi Anawratha. Aujourd'hui, malgré invasions, pillages, tremblements de terre destructeurs, et malgré la modification du cours du fleuve Irrawaddy faisant disparaître une partie du site, Bagan reste le patrimoine culturel majeur de la Birmanie, avec plus de 2200 temples et pagodes.
Nous découvrons à pied, en vélo et en carrioles à cheval de nombreux temples et pagodes témoins de la grandeur passée de Bagan, ainsi que les villages de Myinkaba et Minnanthu, et nous pourrons voir également le soleil se coucher et se lever sur cette plaine millénaire, témoin d'une grande civilisation prospère.

Après un dernier lever de soleil sur la plaine de Bagan, nous rejoignons le sanctuaire du mont Popa, associé au culte des nat, esprits auxquels est rendu un culte et des cérémonies, qui ont été intégrés au sein du bouddhisme birman. D’ailleurs, au pied du cône volcanique, on peut voir une représentation de chacun des 37 nat au grand complet, à qui les pèlerins font des offrandes.Puis nous continuons notre route à travers les plaines de Birmanie Centrale vers l’est jusque vers la région de

Route vers le campement des éléphants de Green Hill Valley, situé entre Thazi et Kalaw, au pied des montagnes boisées de l’Etat Shan. Découverte de la vie des « oozie », les cornacs, et leurs familles, avec participation au bain des éléphants dans la rivière et au repas des pachydermes.

Nous participons aussi à un programme de reforestation et faisons une randonnée en forêt.

De retour au véhicule nous continuons notre route (45 minutes) vers Kalaw, bourgade située à 1450 mètres d’altitude dans les montagnes de l’État Shan, puis vers Pindaya à travers les collines du plateau Shan.

Visite des grottes bouddhiques de Pindaya, lieu de retraite méditative et de pèlerinage où sont entreposées des milliers de statues accumulées par les dévots, au fil des siècles.
Puis nous allons à la rencontre des peuples danu, taungyo et palaung dans des villages situés dans les collines de la région de Pindaya. Nous ne faisons pas de randonnée proprement dite mais marchons quand même un peu. Ces peuples sont de fervents bouddhistes, qui ont défrichés cette région pour y cultiver du thé et des feuilles de thanatphet, pour la confection des cheroot birmans. Nous assistons dans un village au processus de préparation des feuilles de thé : les feuilles fraîches sont bouillies, puis on passe l’ensemble dans un filtre afin de séparer les feuilles de l’eau. Puis les feuilles sont étalées sur une grande natte de bambou afin que le reste de la vapeur s’évapore. Elles sont ensuite placées dans un panier en bambou avec une grosse pierre posée dessus.

Puis nous partons en véhicule vers Heho et Taunggyi à travers les collines du plateau Shan. Visite en chemin de villages spécialisés dans des activités artisanales, notamment la fabrication d’ombrelles et de chapeaux en bambou ou la confection des cheroots, les cigares birmans. Entre Pindaya et Heho, nous empruntons une petite piste directe, très campagnarde et bucolique, que seuls des petits véhicules peuvent emprunter. Cela nous évite d'avoir à retourner vers Aungban.
Continuation vers Taunggyi, capitale de l’Etat Shan, puis vers Kakku, grand centre de culte pour l'ethnie Pa-O avec ses milliers de stupas, plus de 2000, de formes diverses. Le stupa principal mesure environ 40 mètres de haut. L’éloignement géographique et la mauvaise volonté des Pa-O à y accueillir des visiteurs par le passé ont permis de préserver ce site, qui était inconnu des Anglais et même des Birmans, jusqu’il y a encore peu de temps.

Après la visite de Kakku, nous partons découvrir des villages habités par les Pa-O, peuple majoritaire dans la région, avec un peu de randonnée. Nous ne sommes pas très loin de ce qui fut dans les années 70 et 80 le siège du mouvement d’indépendance des Pa-O, qui sont plus de 200.000 à vivre dans la région du lac Inlé. Ils sont de langue apparentée à celle des Karen. La production de feuilles de thanatphet est très développée dans la région. Ces feuilles servent à la confection des cheroot, sortes de cigares birmans. Nous découvrons des monastères et les activités villageoises.
Puis transfert par la piste jusqu’au village de Nampan, au bord du lac Inlé, via des villages Pa-O. Nous rejoignons les bungalows sur pilotis de Golden Island Cottages (GIC) situés à Nampam, qui sont gérés conjointement avec la communauté Pa-O.
S’il y avait un problème de disponibilités de chambres on serait obligés d’aller ailleurs, et peut-être à Nyaungshwe, importante bourgade située à 5 kms du lac Inlé. Mais c’est bien sûr en priorité à GIC, point de départ de nos excursions à travers les jardins flottants et les villages lacustres des Intha, les « Fils du lac », qui vivent en parfaite harmonie avec ce milieu naturel qu'ils ont colonisé au 18ème siècle. Pêcheurs pour la plupart, certains guettent encore les bancs de poissons qu'ils capturent à l'aide d'une nasse conique recouverte d'un filet. Leur lent déplacement dans la brume matinale semble fantomatique et irréel. Cette technique est vraiment unique.

Journée de visites et découvertes sur le lac Inlé. Si les conditions le permettent, nous découvrons un des marchés multi-ethniques de la région (selon calendrier), qui ont lieu chacun une fois tous les 5 jours. Cela peut être le marché de Nampan, Indein, Maingthauk, Phaung Daw Oo.
Nous découvrons le monastère de Nga Phe Chaung, entièrement construit en bois de teck, très bel exemple de l'architecture monastique birmane, ainsi que de nombreux villages flottants des Intha, où nous visitons des ateliers artisanaux de forgerons, tisserands et de fabrication de bateaux. Visite aussi des mille et une pagodes du site de Indein située sur une colline.
Nous traversons, lors de nos trajets, de nombreux jardins flottants, longues plaques de 2 mètres de large sur 100 de long, formées par un compost fait de vase, d'herbes aquatiques et de racines, sont très fertiles et produisent des légumes et fruits d'excellente qualité toute l'année, notamment des tomates réputées dans toute la Birmanie.

Deuxième journée de visites dans la région du lac Inlé. Si les conditions le permettent, nous découvrons un marché multi-ethnique de la région, selon le calendrier, qui ont lieu chacun une fois tous les 5 jours. Cela peut être le marché de Nampan, Indein, Maingthauk, Phaung Daw Oo, Ywama ou Sagar.
Nous continuons nos visites sur le lac Inlé, à travers villages et jardins flottants, mais au lieu de revenir dormir à Nyaungshwe nous continuons notre traversée vers le sud pour atteindre le lac qui est en prolongement du lac Inlé. Ce lac a été crée par la construction d'un barrage sur la rivière Bilu, qui s'échappe du lac Inlé pour rejoindre le fleuve Salouen. Ce barrage a été édifié par les japonais au titre des réparations de la Seconde Guerre Mondiale.
Après les visites au village de Sagar et ses énigmatiques stupas, court transfert en pirogue vers le monastère de Payataung.

Nous passons un peu de temps dans le monastère de Payataung, à la rencontre des moines, étudiants et volontaires. Ce monastère est impliqué dans l'éducation des enfants défavorisés des peuples montagnards voisins. Parmi eux il y a les Lisu, et nous partons justement en pick-up vers un village des Lisu situé dans la montagne, à l'est du lac Inlé. Rencontre avec ce peuple et retour vers Payataung.

Nous partons ensuite par la route qui longe le lac vers le sud pour rejoindre Loikaw, capitale de l’État Kayah, petit État situé au sud de l’État Shan, habité par diverses peuples, dont les Kayan, Kayah et Kayaw. Nous visitons des villages de pêcheurs pour découvrir leurs modes de vie et leurs sanctuaires dédiés aux Nat (esprits) mais aussi plusieurs villages habités par les Kayan ainsi qu’un village habité par les Kayah avec de magnifiques mâts rituels de Nat (esprits). 

Les femmes de l’ethnie Kayan sont plus connues sous le surnom de « femmes-girafes » qui leur a été donné dans les années 1950 par l’explorateur Vitold de Golish. Elles sont appelées Padaung (« long cou ») par les Birmans.
Vitold de Golish avait aussi donné le surnom de « femmes-éléphants » aux femmes de l’ethnie Kayah, qui est l’ethnie majoritaire de l’Etat Kayah. Il avait donné ce surnom car les femmes Kayah enroulaient traditionnellement des fibres végétales autour des genoux. Elles ne le font plus que pour des fêtes et célébrations.
Les Kayan ont été christianisé pour la plupart, notamment par des missionnaires italiens, alors que les Kayah sont encore restés souvent animistes. Le bouddhisme est cependant bien présent autour de Loikaw, avec une vaste pagode et plusieurs monastères anciens. Coucher de soleil à la pagode Shwe Gue Lat.

Si les conditions le permettent nous découvrons un marché multi-ethnique de la région, qui ont lieu chacun une fois tous les cinq jours, en priorité ceux de Dimawsoe, Pekhon ou Moe Bye, mais il y a aussi un grand marché central à Loikaw.

Nous partons aujourd’hui toute la journée à la rencontre du peuple kayah, majoritaire dans la région. Nous découvrons notamment le village de Hta Nee La Leh, où nous faisons une immersion et d’où nous partons découvrir les environs. C’est l’occasion de bien approfondir notre connaissance de ce peuple Kayah. Si Vitold de Golish les a surnommé « femmes-éléphants » c’est parce que les femmes de cette ethnie entourent traditionnellement le haut de leurs mollets dans d’épais rouleaux de fibres végétales laquées. D’après les légendes kayah l’âme des femmes se tiendrait dans les mollets, c’est pourquoi il faut les protéger des esprits maléfiques qui rôdent au niveau du sol. Ces lourds rouleaux de fibres végétales imposent aux femmes Kayah une démarche arquée et un peu claudicante, d’où leur surnom. Il n’y a désormais que lors des fêtes ou cérémonie que cette tradition perdure, surtout chez ceux qui sont restés animistes.

Nous découvrons aussi les environs et d’autres villages. Retour à Loikaw en fin de journée

Si les conditions le permettent nous découvrons un marché multi-ethnique de la région qui ont lieu chacun une fois tous les cinq jours, en priorité ceux de Dimawsoe, Pekhon ou Moe Bye, mais il y a aussi un grand marché central à Loikaw.

Nous partons aujourd’hui toute la journée à la rencontre du peuple kayaw, du côté du village de Htae Koe, où nous faisons une immersion et d’où nous partons découvrir les environs. Les Kayaw sont aussi appelés Bwe. Cela ne fait que très peu de temps qu’il nous est possible d’aller à la rencontre des Kayaw, car leurs villages étaient situés dans des régions qui n’étaient pas encore autorisées il y a un an. La situation évolue dans le sens de l’ouverture petit à petit nous permettant une bien meilleure découverte de cette région.
Retour à Loikaw en toute fin de journée, car le trajet est long pour aller chez les Kayaw.

Si les conditions le permettent nous découvrons un marché multi-ethnique de la région qui ont lieu chacun une fois tous les cinq jours, en priorité ceux de Dimawsoe, Pekhon ou Moe Bye, mais il y a aussi un grand marché central à Loikaw.

Nous partons aujourd’hui toute la journée à la rencontre du peuple kayan, du côté du village de Panpet, où nous faisons une immersion et d’où nous partons découvrir les environs. Les femmes kayan sont plus connues sous le surnom de « femmes-girafe » qui leur a été donné dans les années 1950 par l’explorateur Vitold de Golish. Elles sont appelées Padaung par les Birmans, ce nom signifiant "long cou".

Belle route de montagnes, un peu longue mais inédite, car ouverte aux étrangers que depuis très peu de temps. Nous partons de Loikaw, dans l’État Kayah, puis nous traversons l’extrême sud-ouest de l’État Shan avant d’arriver dans la partie nord de l’État Karen, et atteignons enfin Toungoo, dans la plaine du fleuve Sittang. Les paysages sont très beaux, parfois de type karstique, parfois luxuriants. La route de montagne est parfois très tortueuse.

Toungoo fut la première capitale du second empire birman, à mi-chemin entre Yangon et Mandalay, entre la chaîne du Bago Yoma et les montagnes karen. Une ou deux visites selon le temps disponible.

Visite du marché traditionnel de Toungoo, puis route vers le sud pour rejoindre Bago, ancienne capitale du royaume Môn, qui connut presque 300 ans de grande prospérité. Nous visitons la pagode Shwemawdaw, vestige de cette splendeur passée, ainsi que le grand Bouddha couché de Shwethalyaung, qui mesure 54 mètres de long, et les quatre grands Bouddha assis de Kyaikpun.
Visite en fin d'après-midi du sanctuaire du nat « Dame-Buffle » situé au pied de la pagode Hinthagone, que nous atteignons après une petite marche depuis la pagode Shwemawdaw.

De bon matin nous voyons des files de moine déambuler dans les rues de la ville pour quémander leur nourriture que les fidèles déposent dans leurs bols à aumônes.
Après une visite au marché de Bago, nous prenons la route pour rejoindre la bourgade de Kyaikto, dans l’Etat Môn, de l'autre côté du fleuve Sittang. Puis continuation vers Kinpun, le camp de base des pèlerins bouddhistes qui montent, à pied ou en camions, vers le « Rocher Doré » de Kyaiktiyo, haut lieu de pèlerinage, maintenu en équilibre sur le bord d'une falaise, grâce à un cheveu de Bouddha selon la légende.
Nous montons en camion vers le camp de Rathedaung, d’où il nous reste environ une heure de marche en compagnie des pèlerins pour rejoindre le « Rocher Doré » de Kyaikhtiyo, qui culmine à 1100 mètres d'altitude.
De l'arête, nous avons une vue bien dégagée sur les sommets des États Môn et Karen, couverts de jungles et très peu habités. Temps libre avant le repas du soir pour humer et s’imprégner de l’atmosphère. Il y a parfois une foule impressionnante. Nuit à l'hôtel, si possible non loin du « Rocher Doré », mais comme c'est très demandé nous sommes parfois obligés de dormir un peu plus loin.

NOTA : possibilité de bifurquer sur une extension pour un séjours de 27 jours au lieu de 23 jours

Après une nuit de repos, avec les échos de la ferveur populaire, nous visitons les sanctuaires, au coeur des légendes et des traditions populaires, et dans une ambiance de grande ferveur religieuse. Nous croisons des marchands vendant des objets de culte destinés aux offrandes et toutes sortes de produits de la pharmacopée locale : dents, peaux, griffes et têtes d'animaux sauvages, remèdes à base de racines, etc..... Rencontre de pèlerins, moines et yathe (ermites).
Puis descente vers le camp de camions de Rathedaung et retour en camion collectif vers Kinpun. On retrouve le chauffeur et le véhicule et retour par la route vers Yangon.

Temps libre à Yangon, notamment au grand marché central Bogyoke Aung San, puis transfert vers l’aéroport de Yangon pour les vols de retour vers Paris.

NOTA : selon les horaires d’avion, l’arrivée sur Paris pourra se faire aussi le Jour 23 fin de journée ou soirée.