Tour de l'Ausangate et ascension du Chachani à 6057 mètres au Pérou

À notre arrivée à l'aéroport de Lima, nous sommes accueillis et conduits à notre hôtel. Soirée libre dans les quartiers dynamiques de la capitale péruvienne.

Nous sommes conduits à l’aéroport pour voler vers Cusco. Nous y sommes accueillis et conduits à notre hôtel. Visite de la capitale inca, en commençant par le monastère Santo Domingo, ancien temple du Soleil ou Koricancha. Puis la place d’armes, le marché de San Pedro et le quartier de San Blas.

Nous partons visiter le village de Chinchero connu pour son artisanat, ses vestiges incas et son église coloniale. Puis nous descendons à un belvédère pour observer les salines de Maras, qui datent de l’époque pré-inca, et continuent d’être exploitées comme autrefois par les habitants du village. L’eau, qui provient d’une source salée, est canalisée vers une série de bassins où elle s’évapore progressivement. Une fine couche de sel s’y dépose pour être aussitôt récoltée. (NB : depuis 2019 il est impossible de parcourir les salines de Maras, seul l’accès au belvédère est autorisé). Nous reprenons la route pour nous rendre à Ollantaytambo, au cœur de la vallée Sacrée. Ollantaytambo, petit village au pied des montagnes, n’a presque pas changé depuis l’époque inca. Nous découvrons son site archéologique et de tout simplement les ruelles en suivant les canaux d’irrigation, pour découvrir son architecture;

Très tôt le matin, nous prenons la navette pour monter au plus célèbre site inca du pays : le Machu Picchu, « vieux sommet » en quechua. Nous découvrons alors, encore enveloppé dans la brume matinale, ce complexe architectural construit à cheval sur une crête étroite bordée de précipices : une vision impressionnante qui évolue avec la progression du soleil. Nous parcourons alors les ruelles de la citadelle, ses quartiers, ses places, ses maisons royales, ses zones agricoles, ses chemins et ses observatoires. Puis nous reprenons le train pour Nous redescendons vers Aguas Calientes pour prendre le train vers Ollantaytambo et la route de la vallée Sacrée., nous nous rapprochons de Pisac. Après la visite de Pisac, nous rentrons à Cusco.
Les visites du Machu Picchu sont depuis janvier 2019 limitées dans le temps. Il y a trois horaires : soit nous faisons la visite entre 6 h et 9 h soit entre 9 h et 12 h soit entre 12 h et 15 h. Le nombre d'entrées à la citadelle sera de 600 pers/heure dès 6 h du matin jusqu'à 15 h ; la visite durera 3 heures maximum sur le site.

Nous partons dans la matinée pour Tambomachay, le plus éloigné des quatre sites archéologiques incas proches de Cusco. De là, nous descendons à pied vers Pukapukara, Q’enqo et enfin, Sacsayhuamán. Cette impressionnante forteresse fut construite sur une colline qui domine la ville de Cusco. Elle est caractérisée par ses gigantesques blocs de pierre emboîtés au millimètre près, dont certains dépassent 9 mètres de haut et pèsent plus de 550 tonnes. Nous prenons ensuite la route pour Tinqui. En chemin, nous faisons halte à Urcos, capitale de la région de Vilcanota. Puis nous reprenons la route pour Ocongate et passons le col de Pilluyo d’où nous pouvons admirer l’Apu Ausangate, montagne sacrée pour les habitants quechua des alentours. Du village d’Ocongate, nous poursuivons jusqu’à Tinqui. Nuit d’acclimatation.

Nous rencontrons notre équipe de muletiers qui charge notre équipement. Nous pouvons enfin partir pour la première étape du trekking ! Le campement est installé au pied de l'Ausangate (6 378 m) dans le hameau d'Upis. Possibilité de baignades dans les sources chaudes pour assister au coucher du soleil sur le sommet.

Montée vers le col d’Arapa (4 865 m) : très belles vues sur la face sud-ouest de l’Ausangate. Descente vers les petites lagunas d’Uchuy Yanacocha (4 660 m), puis Jatun Yanacocha (4 535 m). Nous arrivons à la Laguna Jatun Pucacocha (4 600 m). Montée vers un deuxième col : Alcatauri (4 900 m), où nous attend une vue splendide sur la Laguna Ausangate Cocha et l’Ausangate. Descente et campement à Anantapata (4 600 m).

Nous partons tôt, pour rejoindre le belvédère qui nous permettra, à 5 050 mètres d’altitude, de découvrir la montagne aux 7 couleurs. La montagne Vinicunca, appelée aussi « montagne-arc-en ciel », est formée par l’accumulation de couches de sédiments au fil des millénaires : le rouge du fer, le vert du cuivre, le jaune du soufre… Le tout constitue une palette digne d’une peinture impressionniste ! Retour à Anantapata, et descente vers Chilca (4 350 m), pour notre campement.

Nous nous engageons dans une vallée sur un sentier en pente douce. Cette montée nous permet de voir le paysage qui se dévoile subitement : c’est à nouveau l’imposant Ausangate et ses glaciers qui s’offrent à notre vue. En contrebas, se succèdent de petits lacs de différentes couleurs. La beauté du paysage est éblouissante. Il nous faut ensuite redescendre vers le superbe lac Ausangate Cocha, tout en admirant au passage les diverses moraines frontales laissées par le glacier sous le lac. Nuit au bord du lac.

Nous poursuivons notre tour de l'Ausangate par une montée raide jusqu´au col Palomani, à près de 5 100 mètres d´altitude, d’où nous avons une vue à 360° sur les montagnes alentours au milieu de reliefs lunaires dominés par les glaciers entourant la montagne. Nous redescendrons en passant par un chemin en balcon, face à plusieurs glaciers, jusqu’à Soraybamba.

Le matin, nous passons le col de Jampa (5 030 m), entourés de montagnes glaciaires de toutes parts. Le chemin bien marqué monte sur une moraine qui domine le glacier Campa. D’un côté, nous observons le massif de l'Ausangate avec le mont Mariposa et le mont María Huamantilla, et de l'autre, le massif du Ccallangate, ainsi que les trois sommets du Pico Tres (6 093 m). Arrivés au col, nous découvrons une grande quantité d'apachetas, sortes de cairns ou pyramides de pierres que les gens de la région et les visiteurs de passage élaborent en offrande aux apus (esprits des montagnes), afin de leur demander protection durant leur voyage. Depuis le col, il est possible de voir à l'horizon la cordillère de l'Urubamba, avec sa princesse, la Verónica (5 825 m) et la cordillère de Vilcabamba, où règne « en maître » la parfaite pyramide du mont Salkantay (6 271 m). Nous descendrons ensuite à flanc de montagne jusqu'à notre campement à Pacchanta. Possibilité de se baigner dans des sources d’eau chaude.

Nous quittons la tranquillité du village pour rejoindre le col qui le surplombe (4 660 m). En chemin nous traversons pâtures et cultures sous le regard curieux des bêtes qui paissent paisiblement. Nous passons ainsi dans une autre vallée qui remonte tranquillement jusqu’au lac Armacocha. Ce lac situé tout près du glacier Sura Anate (5 940 m) est idéal pour aller s’approcher des langues glaciaires qui descendent à proximité. Nous nous dirigeons ensuite vers le dernier col de votre trek (4 860 m). La montée est progressive et saura être récompensée par un panorama sublime. En effet, nous arrivons en surplomb de la lagune Singrenacocha. Cet immense lac de moraine est l’un des plus grands du massif de l’Ausangate  ; il est accompagné de nombre de légendes que nos muletiers pourront nous raconter au moment du bivouac.

Nous quittons la quiétude du lac pour redescendre dans la vallée. Nous allons jusqu'à Puno sur les rives du lac Titicaca. En chemin nous visitons la « chapelle Sixtine des Andes ». Andahuaylillas est située à 40 kilomètres de la ville de Cusco ; elle est remarquable par son architecture coloniale. La place principale est bordée de maisons anciennes et plantée d'arbres appelés « pisonay ». Le monument le plus remarquable de cette localité est l'église San Pedro de Andahuaylillas qui fut construite au XVI^e siècle. L'intérieur est entièrement décoré de peintures murales, d'autels et de retables baroques en bois sculpté. Elle possède des toiles de l'école de Cusco qui s'est développée au début de l'occupation espagnole. Arrivée à Puno et installation à l’hôtel.

Départ en bateau du port de Puno en direction de l’île de Taquile, située sur le lac Titicaca. En chemin, nous nous arrêtons sur les îles flottantes des Uros, où les habitants aymara construisent leurs habitations sur de gigantesques barques en roseaux (totoras) amarrées à des piquets pour éviter la dérive. Ils vivent de la pêche, de l´artisanat et de la chasse. L’île de Taquile est largement exploitée grâce au système de cultures en terrasses. Le mode de vie des habitants y a conservé son organisation communautaire héritée de l’époque inca. Si la propriété est privée, le labeur, lui, est collectif : les quelques 300 habitants travaillent un jour pour eux, un jour pour la communauté. Taquile vit dans une relative autarcie avec les principes incas de « ne pas voler, ne pas mentir, ne pas faiblir », restés vivaces depuis des siècles. Depuis les hauteurs du village, nos efforts sont récompensés par une superbe vue sur le lac, la baie de Puno, et la Bolivie (cordillère Royale) dans les brumes de l’Altiplano. Nous reprenons le bateau en direction de Puno. Installation à l’hôtel. Soirée libre.

Six heures de route en bus de ligne confortable pour traverser la cordillère : paysages sauvages, aux couleurs changeantes, parcourus par les troupeaux d’alpacas et de lamas. Arrêt à la Laguna Lagunillas, (4 174 m), peuplée de flamants roses. Puis traversée de la réserve de Pampa Cañahuas, site de protection des vigognes. Montée au col de Patapampa (4 800 m) : vue sur les volcans environnants, Sabancaya (5 976 m), Mismi (5 597 m), Ampato (6 288 m), une des sources de l’Amazone… Descente vers Chivay, à l’orée du Canyon de Colca.

Après le petit-déjeuner, départ pour la Croix du Condor, un mirador qui offre une vue magnifique sur le canyon de Colca dès les premiers rayons du soleil. C’est là que nous pouvons admirer le vol du plus grand oiseau du monde : le condor. Nous partons ensuite à pied en direction du « Salto del Cura » (saut du prêtre). Le sentier offre de splendides perspectives sur le canyon. Sur la route du retour à Chivay, nous découvrons les villages de : Yanque, Coporaque, Achoma et Maca, où le mode de vie des habitants a peu changé depuis l’époque inca.

La route quitte le Canyon de Colca, et remonte petit à petit vers son point culminant : le col de Patapampa à 4 800 mètres d’altitude. De nouveau, la vue sur l’Ampato (6 400 m), le Sabancaya (5 976 m), et le Huallca Huallca (6 025 m) est imprenable. Nous traversons la réserve nationale Salinas y Aguada Blanca, peuplée de vigognes sauvages. Nous quittons la route principale, et nous dirigeons vers le camp de base du Chachani. Après-midi tranquille, en prévision de la longue journée d’ascension qui nous attend.

Le volcan Chachani domine la ville d’Arequipa. Il est considéré comme un des « 6 000 m » les plus faciles du monde. Son ascension n’est pas technique, et s’apparente à de la marche en haute altitude. Il est toutefois nécessaire d’avoir des crampons, pour parer à tout passage en neige. Les difficultés principales sont la longueur de l’ascension, l’altitude, et le terrain volcanique, souvent difficile à parcourir. Réveil très matinal (1 h du matin !) pour démarrer l’ascension. La montée est longue, et la progression parfois difficile, du fait du terrain meuble, en cendres volcaniques. Suivant les conditions, nous devons parfois mettre les crampons. Au sommet, la vue est magnifique, à 360° : la ville d’Arequipa, l’Altiplano, tous les volcans de la région, dont le Misti (5 822 m), tout proche… Descente par le même itinéraire, puis 3 heures de route vers Arequipa.

Visite dela « ville blanche », et de son centre colonial : la place d’armes, la cathédrale, l’église et le couvent de la Compagnie de Jésus ainsi que le couvent Santa Catalina, véritable ville dans la ville avec ses ruelles bordées de maisons colorées. Après-midi libre.

Nous sommes conduits à l’aéroport d’Arequipa pour notre vol à Lima, où nous prenons notre correspondance pour la France.