Dolpo, de la Tarap au lac de Phoksumdo

Envol d’Europe pour Kathmandu. Généralement l’arrivée se fait dans la journée du Jour 2. Accueil par notre équipe locale et temps libre pour découvrir la ville. 

Vol de 45 min avec superbes vues sur le Machapuchare, Annapurna, Dhaulagiri et les cultures de la plaine du Terai. Atterrissage à Nepalgunj, 2^e aéroport du Népal, dans cette région proche de la frontière de l'Inde.

Vol impressionnant et soumis aux aléas climatiques entre Nepalgunj et Juphal. Nous survolons les patchworks de cultures, de rivières, de villages sur les crêtes montagneuses. Accueil par notre équipe de porteurs puis nous commençons la marche en traversant Juphal, village très animé avec des scènes rurales pittoresques (ramassage, entre autres, des lentilles, des piments...) Nous descendons vers Dunai (2 100 m) capitale administrative du district du Dolpo.

NB : Si la météo rend le vol impossible, il se peut que nous ayons la possibilité de nous rendre à Juphal en hélicoptère sous certaines conditions : météo et nombre de participants suffisant pour co - affréter. Pour cela nous vous demandons de prévoir la somme de 200 euros en liquide. Nous prendrions en charge un tiers du prix et notre partenaire népalais un tiers afin de diviser le coût en 3.

Nous remontons le cours de la rivièreThuli Bheri jusqu'à Tarakot, ancienne bourgade caravanière ; nous entrons en pays bouddhiste. Nous croisons des caravanes de mules et traversons plusieurs hameaux avec leurs jardins de piments. Le chanvre indien pousse partout. Marche dans une gorge encaissée, rivière tumultueuse. Campement près de la rivière ; au-dessus, en crête, Tarakot.

Nous franchissons un long pont suspendu, à la confluence de la Thuli Bheri River et la Barbung, qui nous permet de rejoindre Kanigaon et la vallée de la rivière Tarap ! Nous sommes en monde bouddhiste comme en témoigne le monastère de Kanigaon que nous pouvons visiter. Nous grimpons dans une forêt de cyprès de l'Himalaya qui nous mène aux gorges de la rivière Tarap, parfois très impressionnantes, mais qui s'élargissent avant notre arrivée sur Laina.

Nous continuons notre progression à travers les gorges de la Tarap, aux eaux transparentes, par un sentier raide en corniche, puis des « plats népalais » bordés d'épicéas et genévriers.

Étape longue et régulière le long de la rivière Tarap que nous franchissons à plusieurs reprises par des ponts et même une échelle ! Végétation de genévriers et de daphnés. Toltol, en népalais, signifie « trou, grotte » ; nous en voyons plusieurs dans les montagnes. Un petit col « sans nom » à 3 800 m, avec un labtse et drapeaux de prières. Sol de kaolin. Troupeaux de yacks, moutons, chèvres. La Sisaul khola rejoint la Tarap sur la rive droite. Une nature sauvage d'argousiers, berbéris, épine-vinettes sur des terres marécageuses. Nous apercevrons peut être des troupeaux de bharals avant d'arriver sur l'immense plateau tibétain à 4 000 m d'altitude. Découverte, avec le soleil couchant, du village de Dho avec des murs de Mani gravés, des chortens typiques du Dolpo. 

Journée d’acclimatation à l’altitude, mais aussi de découverte des villages et monastères tibétains du Haut Tarap, bien préservés, notamment les monastères bouddhistes de l’école Nyingmapa (bonnets rouges) de Ribo Bhumpa et de Doro, ainsi que le monastère Bön-Po de Shipchhok. Nous quittons Dho Tarap et la rivière Tarap pour suivre la rivière Thakchin khola. Nous passons devant de magnifiques chortens. Nous croiserons peut être des troupeaux de moutons et de chèvres et observerons aussi des gypaètes en vol. Les élèves de la Cristal Mountain School nous font visiter leur établissement. Arrivée à Tokyu, au pied de la rivière. Parfois, des caravanes de mules viennent de Saldang.

Des enfants partent à pieds pour l'école de Dho ! Nous laissons la piste vers Saldang et nous marchons à flanc de colline sur une pente douce dans une végétation épineuse. Nous arrivons au pied du col de Numa La près de Shering Gompa, petit ermitage isolé. Dans l’après-midi, après l’installation du campement, marche dans les environs ou repos avant de franchir le lendemain le deuxième haut col de notre trek.

Franchissement du col de Numa La (5 230 m) d'où l'on domine la chaîne himalayenne au sud et le plateau tibétain au nord. Vue sur le Dhaulagiri et le Nilgiri. Le paysage est composé de roches ocre, orange brûlé, rose ! Nous sommes dans une région fréquentée par les léopards des neiges. Campement au pied du col de Baga La, dans de vastes pâturages, parmi les bergers et les caravaniers qui transportent le sel vers les vallées népalaises. Nous pouvons observer le glacier du Norbung Kang (6 085 m).

Montée en ligne de crête très progressive pour franchir le Baga La (5 090 m), dernier col du trek. Le Kanjirowa Himal (6 612 m) est en vue. Très longue descente le long de la Ghuchun khola, avec ses stalactites de glace, vers un yak karka ? Yak Karka à 3 760 m, près de la Maduwa khola. Bel endroit de campement, avec, en contrebas, de l'autre côté de la rivière, le village de Maduwa et ses cultures en terrasses. Une famille est encore présente dans une des grandes constructions en pierre.

Une des plus impressionnantes journées de notre trek. Nous montons et descendons sur un sentier étroit, érodé en balcon de falaises qui dominent la confluence de la rivière Phoksumdo avec la Maduwa khola, sa cascade grandiose et le lac Phoksumdo au bleu translucide. L’arrivée sur cet immense lac, enchâssé dans des falaises orangées avec sur ses bords, le prospère et reculé village de Ringmo est un moment fort. Autour de nous, une forêt de pins aux pommes très résineuses, des genévriers chargés de baies et de grandes étendues de pâturages broutés par les yacks ainsi que des alignements de chortens, des tisserandes et des lodges en construction. La vie intense autour de la rivière (toilette, lessive). L’après-midi nous pouvons marcher le long du lac sous une forêt de pins et visiter le monastère Bön en présence d'un moine. Le Dolpo est une des rares régions de l'aire culturelle tibétaine à pratiquer cette religion pré-bouddhique, toutefois très proche du bouddhisme. Beaucoup d'activités au village en soirée : les troupeaux de yacks reviennent des pâturages, des femmes tamisent des graines sur les toits, d'autres vont chercher des pots d'eau, les enfants jouent dans les cours intérieures et les ruelles avec des objets très rudimentaires. Ringmo est un village habité de Bhotias d'origine tibétaine et de Magars.

Si les autorités le permettent, balade sur le chemin escarpé et en balcon au dessus du lac. Nous y retrouvons le paysage de la fameuse scène du yack qui tombe dans le lac du film « Himalaya, l’enfance d’un chef » de Éric Valli. Après plusieurs jours de marche dans un univers minéral, il est bon de retrouver des arbres. Dans l'après-midi, nous rejoignons Sanduwa après une belle montée au-dessus de la cascade Phoksumdo. Un petit mirador permet d'observer la plus haute chute d'eau du Népal dont les eaux viennent directement du lac. Nous passons le village d'hiver de Palam. Végétation de pins d'Himalaya, épicéas, bouleaux. Il n’est pas rare de rencontrer des cavaliers qui viennent de Shey et se rendent à Dunai pour des rendez-vous administratifs.

Nous remontons la vallée jusqu’à un point haut à 3 700 m. Un petit mirador nous permet d’observer la plus haute chute d’eau du Népal dont les eaux viennent tout droit du lac. Nous passons devant le village d’hiver de Palam puis le centre du parc national de Phoksumdo. Nous retrouvons une végétation plus dense. Nous suivons la Suligad jusqu’au camp de Chepka.

Nous suivons la Phoksumdo khola puis la Suligad, d’abord dans des gorges puis dans la forêt. Le torrent se fait de plus en plus tumultueux. Nous descendons jusqu’au village de Suligad (2 080 m), la vallée devient riante avec ses champs d’orge et de moutarde. La végétation est constituée de physallis, daturas, armoises, chanvre et d’herbes médicinales. Les derniers « ups and downs » pour rejoindre Dunai, capitale du district avec sa rue principale et tous les commerces de tissus, téléphonie, pharmacie, quincaillerie et épicerie.

Dernier jour du trek. Nous suivons la Bheri khola. Montée à l'altiport qui dessert la vallée. Beaucoup d'activités dans ce village très peuplé. Les femmes égrènent le maïs sur les toits des maisons, battent au fléau des amarantes ou récoltent des légumes dans les jardins des cours intérieures. 

Nous rejoignons Nepalgunj puis Kathmandu en avion. Temps libre dans la capitale.

NB : Si la météo rend le vol pour Nepalgunj impossible, il se peut que nous ayons la possibilité de nous rendre à Pokhara en hélicoptère sous certaines conditions : météo et nombre de participants suffisant pour co - affréter. Pour cela nous vous demandons de prévoir la somme de 200 euros en liquide. Nous prendrions en charge un tiers du prix et notre partenaire népalais un tiers afin de diviser le coût en 3.

Journée de sécurité qui pourra être utilisée pendant le trekking ou en journée libre à Kathmandu.

Journée libre à Kathmandu et transfert dans l’après midi ou en soirée pour l’aéroport international.