Grâce à Jean-Marie, un fidèle de TAMERA, nous avons construit un très beau parcours dans le haut-Atlas permettant d’assister au Moussem des fiançailles d’Imilchil, une fête encore préservée du tourisme de masse. Même au Maroc, TAMERA démontre sa différence et sa créativité !
La traversée du Haut Atlas
La lumière, le relief, les hommes, tout concourt à en faire un immense et fabuleux théâtre où les décors et les scènes s’entrechoquent. Plus encore que par la beauté saisissante de la nature, préservée dans son authenticité première, nous sommes séduits par l’art de vivre des populations des hautes vallées du haut Atlas qui ont su conserver leurs traditions ancestrales tout en s’ouvrant au monde extérieur.
Une randonnée magnifique, complète et accessible
L’itinéraire de base de 21 jours nous conduit dans cette grande traversée du Haut Atlas, avec ses 800km de long, ses 12 sommets de plus de 4000m et ses quelques 400 sommets dépassant les 3000m. Notre parcours s’engage à partir du col de Tizi N’Tichka pour les gorges de la Tessaout, puis monte les pentes du N’Goun (4068m), traverse le cirque de Taghia, emprunte le massif d’Assif Melloul, croise le fameux village d’Imilchil et se termine vers Beni Mellal.
Ascension facultative du M'Goun
Cette randonnée est probablement la plus complète pour accéder à une vision totale du Haut Atlas. On prend ici la vraie mesure de la montagne : tous les reliefs se succèdent, des plus arides aux plus verts. Nous rencontrons le monde Berbère sur les sentiers des muletiers qui sont les voies de communication habituelles. La marche est de longue haleine, de l’ordre de 6 à 7 heures par jour sans difficultés particulières. Elle prévoit l’ascension (facultative) du M’Goun à 4068m. Nous préférons le M’Goun au Toubkal, de quelques dizaines de mètres plus bas, mais bien plus beau et sauvage.
La découverte du Haut Atlas à pied nous permet d’accéder à ces vastes plateaux de plein ciel, animés par le mouvement pastoral et par les campements des semi-nomades montés en transhumance. Les aubes et les crépuscules sont souvent éblouissants.
Le Moussem des fiancailles d’Imilchil
Imilchil, point de rencontre entre l'Est et l'Ouest du Haut Atlas, est une mémoire collective qui conserve sa propre spécificité en dépit de certaines influences étrangères et de certaines tentations de modernisme.
Le sens du mot berbère Imilchil, étymologiquement « Imi n Lkil » en berbère et « Foum El Kail » en Arabe, signifie « la porte d’approvisionnement ». Le lieu du moussem servait autrefois de marché d’échange de certains produits agricoles et d’artisanat entre les deux versants de l’Atlas.
Ce moussem est connu également, chez les Aït Hdiddou et les autres tribus périphériques sous l’appellation « Agdoud n’Oulmghani », ce qui veut signifie « le rassemblement d’Oulmghani », en référence au saint Marabout, Sidi Ahmed Oulmghani, dont la tombe repose sur la place du Moussem.
Certains l’appellent également « Souk Aame », le « marché de l’année », car c’était parfois la seule occasion de s’approvisionner une seule fois dans l’année sans jamais avoir recours à d’autres souks.
Des dates fluctuantes préservant l'authenticité de la fête
Le festival a lieu en général sur le premier ou le second week-end de septembre, parfois à d’autres dates pour cause de ramadan. Ce sont les autorités locales qui le décident et leur décision est définitive au cours de la seconde quinzaine du mois d’août. Ces fluctuations de dates à la dernière minute préservent cet événement de la présence d'un tourisme trop important.
Le festival s’étale sur trois jours, du jeudi au samedi. Au troisième jour du festival, tous les mariés doivent aller aux lacs d'Isli et de Tislit pour une visite traditionnelle. La légende dit qu'un jeune homme s'est marié avec une jeune fille dont les parents étaient opposés à leur union. Les jeunes mariés se sont enfuis et ont pleuré toute la nuit. Leurs larmes ont créé les deux lacs, Isli et Tislit (noms du fiancé et de la fiancée). Le Moussem des fiançailles d'Imilchil célèbre donc l'histoire de cet amour tragique et rend hommage à ces amants extraordinaires.
Les jours de fête sont animés par la fameuse danse d’Ahidous, exécutée par les Aït Hdiddou, à laquelle seules les femmes célibataires, veuves ou divorcées, prennent part. Pour la tribu des Aït Hdiddou le moussem n’est pas un simple événement, c’est un rassemblement à triple vocation : commerciale, sociale et religieuse.
En 2013, le Moussem aura lieu du jeudi 29 au samedi 31 août.
En 2013, le Moussem aura lieu du jeudi 29 au samedi 31 août, ce qui nous a permis de caler la traversée du Haut-Atlas de 21 jours sur cette date pour le groupe de Jean-Marie (du 28/08 au 18/09).
N’hésitez pas à nous interroger si vous souhaitez assister à cet évenement exceptionnel. Nous avons construit deux autres parcours de 8 jours (du 28/08 au 04/09) et 15 jours (du 28/08 au 11/09), où nous allions immersion chez l’habitant, treks splendides et ascension facultative du M’Goun.
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