07 mars 2013 - Papouasie, Vanuatu, Indonésie, Peuples et fêtes, Asie du sud-est et Pacifique

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Entre Asie et Oc&eacute;anie, nous avons choisi de mettre l'accent sur trois &icirc;les, qui ont en commun d'abriter des populations fortes et aux coutumes tr&egrave;s marqu&eacute;es :</p>
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- <strong>Siberut, en Indon&eacute;sie, l'&icirc;le des Hommes-Fleurs,</strong> chez qui la recherche de l'harmonie est le ma&icirc;tre-mot et qui cherchent &agrave; plaire &agrave; leur &acirc;me, notamment avec des d&eacute;corations et des fleurs.<br>
- <strong>Papouasie Nouvelle-Guin&eacute;e</strong>, avec ces nombreuses ethnies tr&egrave;s diff&eacute;rentes, entre les Highlands, la r&eacute;gion du fleuve S&eacute;pik, et les &icirc;les de Nouvelle-Bretagne et Nouvelle-Irlande.<br>
- <strong>Vanuatu, l'archipel des Nouvelles-H&eacute;brides,</strong> avec diff&eacute;rents peuples et de somptueux volcans.</p>
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&nbsp;</p>
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<strong>Siberut :</strong><br>
L&rsquo;&icirc;le de Siberut prot&egrave;ge les derniers hommes-fleurs, une ethnie m&eacute;connue qui vit en totale harmonie avec la nature et les esprits.<br>
Nous allons &agrave; leur rencontre dans le cadre d'un parcours de 15 jours, au coeur duquel nous passons 6 jours complets <a href="http://www.tamera.fr/fr/voyage/visualiser/rencontre-avec-les-hommes-fle…; target="_blank">en immersion chez les Hommes-Fleurs</a>. Les autres jours sont li&eacute;s au voyage en avion, mais aussi &agrave; la travers&eacute;e en bateau de Sumatra vers Siberut et &agrave; la remont&eacute;e de la rivi&egrave;re vers l'int&eacute;rieur des terres. Il y a aussi du temps pr&eacute;vu pour faire face &agrave; des impr&eacute;vus de transport.<br>
En raison des conditions climatiques et des conditions de navigation, qui peuvent &ecirc;tre parfois difficiles, le parcours peut &ecirc;tre modifi&eacute; au dernier moment.<br>
Un parcours &laquo; &eacute;motion &raquo;, riche en rencontres uniques et inoubliables, au c&oelig;ur de la jungle.<br>
On peut combiner ce voyage avec la d&eacute;couverte de la partie Ouest de Sumatra.</p>
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<em>Localisation</em><br>
En bordure de l&rsquo;Oc&eacute;an Indien et &agrave; 150 kilom&egrave;tres des c&ocirc;tes de Sumatra, Siberut est la plus grande &icirc;le de l'archipel des Mentawai, compos&eacute; d'une quarantaine d'&icirc;les, dont quatre seulement sont habit&eacute;es. Elle est entour&eacute;e d'une barri&egrave;re de corail souvent difficile &agrave; franchir.</p>
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<em>Environnement</em><br>
La for&ecirc;t &eacute;quatoriale, dont les arbres peuvent atteindre 70 m&egrave;tres de hauteur, la recouvre presque enti&egrave;rement. Les nombreux cours d'eau, soumis aux caprices du temps, repr&eacute;sentent les seules voies de communication. C'est dans cet univers d'eau, de boue et de vert que vivent les mentawai, regroup&eacute;s en clans dans des maisons isol&eacute;es. Jusqu'au d&eacute;but du si&egrave;cle, ils ont v&eacute;cu dans un isolement presque total. Par la suite, missionnaires, colonisation, centralisme gouvernemental Indon&eacute;sien et exploitation foresti&egrave;re ont commenc&eacute; &agrave; menacer leur mode de vie, aujourd&rsquo;hui toujours en grand p&eacute;ril.</p>
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<em>Les Mentawai</em><br>
Quelques groupes seulement, vivant dans la jungle, r&eacute;sistent encore &agrave; l&rsquo;occidentalisation rapide de l&rsquo;&icirc;le. De tout l'archipel Indon&eacute;sien, ils sont actuellement les derniers repr&eacute;sentants d'une tradition n&eacute;olithique vieille de 3 000 ans. Les clans mentawai seraient venus du Nord, via la Malaisie et Sumatra, il y a plus de 3 000 ans, tout comme les dayak de Born&eacute;o ou les toraja de Sulawesi, sous la pression de peuples plus agressifs, les refoulant plus au Sud. Contrairement &agrave; la plupart des ethnies indon&eacute;siennes, ils ne connaissent ni la culture du riz, ni le travail du fer, ni le tissage, ni la poterie. Ils pratiquent la chasse &agrave; l&rsquo;arc, la p&ecirc;che et la cueillette.</p>
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<em>Uma, la maison communautaire</em><br>
Le pivot de leur vie sociale, politique et religieuse n'est pas le village, mais l'uma, c'est &agrave; dire la maison communautaire d'un clan, compos&eacute; de 5 &agrave; 10 familles. De grandes c&eacute;r&eacute;monies collectives, les puliajat, auxquelles chacun doit participer, contribuent tout au long de l'ann&eacute;e &agrave; renforcer le sens &eacute;galitaire et unitaire de la communaut&eacute;, mais aussi &agrave; renforcer les liens entre l'&acirc;me et son possesseur, afin d'assurer le bien-&ecirc;tre de chaque individu.</p>
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<em>Plaire &agrave; son &acirc;me</em><br>
Les d&eacute;corations des maisons communautaires et les parures des hommes et des femmes sont donc des app&acirc;ts pour &laquo; pi&eacute;ger les &acirc;mes &raquo; en leur montrant comment la vie est belle et qu'il n'est pas n&eacute;cessaire de vagabonder loin du corps. Parmi toutes les parures corporelles, il y a d&rsquo;&eacute;tonnants tatouages, et bien s&ucirc;r les fleurs, notamment les hibiscus, que les mentawai se mettent dans les cheveux, d'o&ugrave; leur surnom d'hommes-fleurs.</p>
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<em>Isolement choisi</em><br>
Il ne faudrait pas croire que c'est l'isolement qui les a prot&eacute;g&eacute;s des influences du monde moderne et des manipulations des missionnaires, de l'arm&eacute;e indon&eacute;sienne, puis des touristes : ils sont parfaitement au fait des r&eacute;alit&eacute;s de l'ext&eacute;rieur, particuli&egrave;rement la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration qui n'a pas manqu&eacute; d'aller &agrave; l'&eacute;cole, mais aussi de pousser jusqu'&agrave; Muara Siberut et m&ecirc;me &agrave; Padang, et qui n'en a ramen&eacute; que des convictions suppl&eacute;mentaires dans son choix de rester vivre &agrave; l'&eacute;cart &agrave; leur fa&ccedil;on ancestrale.<br>
Ils sont donc les premiers &agrave; ne pas souhaiter trop de visiteurs car ils ont des choses bien plus importantes &agrave; faire, m&ecirc;me s'ils savent profiter de chaque &laquo; intrusion &raquo; &agrave; leur avantage pour apprendre &agrave; mieux conna&icirc;tre cet &laquo; ext&eacute;rieur &raquo;, &agrave; mieux se pr&eacute;parer et s'armer pour s'en d&eacute;fendre. Avec eux il convient donc de pratiquer l'&eacute;change notamment avec les enfants. Le surnombre de visiteurs en m&ecirc;me temps, d'appareils photos et de cameras, n'est ni souhait&eacute; ni souhaitable.<br>
Nous nous r&eacute;servons la libert&eacute; de choisir dans quel clan nous vous emm&egrave;nerons, en fonction de l'indispensable dosage de la r&eacute;partition dans le temps et l'espace de nos &laquo; intrusions &raquo;, en fonction &eacute;galement du respect l&eacute;gitime des tabous locaux ponctuels et impr&eacute;visibles.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/ProIndo250_0.jpg" style="width: 180px; height: 271px;" data-entity-type="file" data-entity-uuid="9ce173d2-7eb2-4997-a388-b9b7c89e44ee"> <img alt="" src="/sites/default/files/blog/ProIndo279_0.jpg" style="width: 407px; height: 271px;" data-entity-type="file" data-entity-uuid="55f11484-0dba-455c-b120-98421a55e15b"></p>
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<strong>Papouasie Nouvelle-Guin&eacute;e :</strong></p>
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La Papouasie Nouvelle-Guin&eacute;e (462 840 km&sup2;) occupe la partie orientale de l&rsquo;&icirc;le de Nouvelle-Guin&eacute;e (845 700 km&sup2;), qui est la deuxi&egrave;me plus grande &icirc;le du monde apr&egrave;s le Groenland.<br>
La partie occidentale de cette vaste &icirc;le, appel&eacute;e d&eacute;sormais Papua mais plus connue sous son ancien nom, Irian Jaya, appartient &agrave; l&rsquo;Indon&eacute;sie depuis 1963.</p>
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<em>Parcours Tamera</em><br>
Nous organisons <a href="http://www.tamera.fr/fr/voyage/visualiser/papouasie-nouvelle-guinee-des…; target="_blank">un parcours de 19 jours en Papouasie Nouvelle-Guin&eacute;e, </a>accompagn&eacute; par Philippe Gigliotti, Nicole Martin ou une autre personne francophone de son &eacute;quipe. Leur connaissance du terrain, et surtout des hommes, seront un atout non n&eacute;gligeable pour vous faire d&eacute;couvrir le monde des Papous. Nicole est elle-m&ecirc;me d&rsquo;origine papoue, m&eacute;tiss&eacute;e de suisse.<br>
Ce voyage commence au bout des grands plateaux des Highlands, les hautes terres de Papouasie, chez les fameux Huli, les "Hommes Perruques", c&eacute;l&egrave;bres pour leurs fantastiques parures, pos&eacute;es sur des perruques faites de leurs propres cheveux lors de rites initiatiques compliqu&eacute;s.<br>
Puis nous rejoignons par la route la r&eacute;gion de Hagen, avec rencontre en chemin, tout pr&egrave;s du lac Kutubu, de l&rsquo;ethnie Foe, une ethnie m&eacute;connue &agrave; l&rsquo;habitat et aux parures remarquables. L'aventure continue &agrave; travers les plateaux des Highlands, avec notamment la rencontre des Kuman, qui peuplent les montagnes de la province de Simbu.<br>
Nous terminons ce voyage par une exp&eacute;dition sur le Moyen Sepik, le mythique fleuve de la Nouvelle-Guin&eacute;e, o&ugrave; l&rsquo;on partage la vie des "Hommes Crocodiles" et d&eacute;couvrons les fameuses HausTambaran, les maisons des esprits traditionnelles, v&eacute;ritables cath&eacute;drales des Arts Premiers, &eacute;difi&eacute;es par ces "Hommes Crocodiles" du Sepik.</p>
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Pour ceux qui voudraient faire davantage de randonn&eacute;e, nous proposons aussi une extension vers la r&eacute;gion de Simbai, &agrave; combiner &eacute;ventuellement avec l&rsquo;ascension du mont Wilhelm (4509 m). Nous consulter.<br>
Pour les amateurs de plong&eacute;e, nous pouvons aussi vous proposer une extension dans ce sens. Nous consulter.<br>
Certaines dates de d&eacute;part incorporent des f&ecirc;tes, notamment celles de Hagen (d&eacute;part 6 Ao&ucirc;t) et Goroka (d&eacute;part 3 Septembre). Nous avons ainsi &eacute;tabli un descriptif s&eacute;par&eacute; pour chacun de ces d&eacute;parts avec des f&ecirc;tes.</p>
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Extensions<br>
En extension (5 jours de plus), nous vous proposons de partir &agrave; la d&eacute;couverte des paysages magiques de l&rsquo;archipel Bismarck, au c&oelig;ur de l&rsquo;Oc&eacute;an Pacifique et de la culture des masques propre &agrave; ces &icirc;les. En Nouvelle-Bretagne, nous d&eacute;couvrons le volcan de Rabaul , et en Nouvelle-Irlande nous rencontrons le dernier sculpteur de Malagan (masques fun&eacute;raires) de l&rsquo;&icirc;le, Ben Sissia, dans son village, o&ugrave; nous assistons &eacute;galement &agrave; des danses.<br>
Extension de 6 jours aussi possible vers la r&eacute;gion de Bosavi, que l&rsquo;on atteint en avions chart&eacute;ris&eacute;s. Apr&egrave;s avoir d&eacute;couvert une bonne partie de la culture des montagnes centrales, nous nous envolons pour le sanctuaire de nature qu&rsquo;est la r&eacute;gion de Bosavi. Au milieu d&rsquo;une for&ecirc;t dense et primaire, vivent les Kaluli, une petite ethnie de 6000 membres qui perp&eacute;tue un mode de vie de chasseur cueilleurs et qui poss&egrave;dent des parures et des danses &agrave; couper le souffle !<br>
On peut cumuler les deux extensions.</p>
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<em>G&eacute;ographie</em><br>
La Papouasie Nouvelle-Guin&eacute;e (PNG) est essentiellement montagneuse et couverte de for&ecirc;ts tropicales humides. Le point culminant est le Mont Wilhelm (4 509 m). Elle, et dont<br>
La PNG c&rsquo;est aussi tout un ensemble d&rsquo;&icirc;les (600 au total), couvrant un espace maritime de 2 000 000 km&sup2;. Parmi elles, les plus importantes sont la Nouvelle-Irlande, la Nouvelle-Bretagne et Bougainville. La Nouvelle-Irlande est &eacute;troite et montagneuse, avec 350 kms de long pour seulement 10 de large.</p>
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<em>Population</em><br>
Il y a pr&egrave;s de 7 millions d'habitants en Papouasie Nouvelle-Guin&eacute;e.<br>
La population est compos&eacute;e &agrave; 98% de M&eacute;lan&eacute;siens, mais il y a environ 1000 ethnies diff&eacute;rentes, parlant 867 langues vernaculaires papoues, qui se sont d&eacute;velopp&eacute;es du fait de l&rsquo;isolement des clans papous les uns par rapport aux autres. Plus de 600 de ces langues sont papoues, les autres sont m&eacute;lan&eacute;siennes (famille austron&eacute;sienne). On trouve ces derni&egrave;res sur les &icirc;les, notamment Nouvelle-Bretagne et Nouvelle-Irlande et quelques c&ocirc;tes.<br>
Mais un &laquo; pidgin&nbsp; &raquo;, idiome construit &agrave; partir d&rsquo;un anglais simple appel&eacute; tok pisin, permet aux tribus de communiquer entre elles. Pr&egrave;s de la moiti&eacute; des Papous l&rsquo;utilisent couramment.<br>
Population urbaine : 15%. Port Moresby (300 000 habitants) est la capitale. A part Lae (80 000 habitants), les autres villes sont bien plus petites : Madang (27 000), Wewak, Goroka, Mount Hagen, Lae, Rabaul, etc.&hellip;<br>
Religions : Protestants&nbsp; (58 %), Catholiques (29%), animistes (4%)</p>
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<em>Climat</em><br>
Le climat est chaud, humide. La temp&eacute;rature annuelle moyenne est d'environ 28&deg;C dans les basses terres.&nbsp; Sur les c&ocirc;tes, les temp&eacute;ratures varient de 25 &agrave; 30&deg;C toute l&rsquo;ann&eacute;e. Dans les &laquo; Highlands &raquo; et les montagnes, elles peuvent descendre jusqu&rsquo;&agrave; 20&deg;C la journ&eacute;e, mais il peut faire frais, voire froid la nuit.</p>
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<em>Faune et flore</em><br>
On a recens&eacute; en Papouasie Nouvelle-Guin&eacute;e (PNG) les deux tiers des esp&egrave;ces d&rsquo;orchid&eacute;es du monde. Il y a plus de 700 groupes d&rsquo;oiseaux, dont les c&eacute;l&egrave;bres oiseaux de paradis. Parmi les 43 esp&egrave;ces d&rsquo;oiseaux de paradis, 38 sont pr&eacute;sentes en PNG. Il y a 9000 types de plantes, plus de 300 esp&egrave;ces de mammif&egrave;res, 250 types de grenouilles, 450 esp&egrave;ces de papillons, 200 vari&eacute;t&eacute;s de reptiles,&hellip;..</p>
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<em>Rep&egrave;res historiques</em><br>
- Il y &agrave; 25000 ans, l&rsquo;&icirc;le de Nouvelle-Guin&eacute;e fut peupl&eacute;e par les Papous, puis les M&eacute;lan&eacute;siens.<br>
- Entre 1511 et 1606 : D&eacute;couverte de diff&eacute;rentes c&ocirc;tes et p&eacute;ninsules de l'&icirc;le par les navigateurs Portugais. En 1526, De Meneses, qui fut le premier navigateur &agrave; aborder l&rsquo;&icirc;le, parle d&rsquo; &laquo; Ilhas dos Papuas &raquo;, du Malais &laquo; papuwah &raquo; qui veut dire &laquo; &agrave; chevelure cr&eacute;pue &raquo;.<br>
- 1546 : Les Espagnols revendiquent l&rsquo;&icirc;le, qu&rsquo;ils appellent &laquo; Novo Guinea &raquo; (Nouvelle-Guin&eacute;e) car ils croyaient les habitants &ecirc;tre les m&ecirc;mes que ceux d&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest.<br>
- 1660 : D&eacute;but de l&rsquo;occupation hollandaise, mais revendication britannique au 18&egrave;me si&egrave;cle.<br>
- 1828 : La compagnie hollandaise des Indes Orientales prend possession de la moiti&eacute; occidentale de l&rsquo;&icirc;le de Nouvelle-Guin&eacute;e, aujourd'hui en Indon&eacute;sie.<br>
- 1883 : Annexion du Sud-est de l&rsquo;&icirc;le par le gouvernement du Queensland (Australie) pour le compte de la Grande-Bretagne<br>
- Entre 1894 et 1914 : Colonie allemande sur le Nord-est de la Nouvelle-Guin&eacute;e et l&rsquo;archipel Bismarck, et colonie britannique sur Papouasie et &icirc;les Salomon.<br>
- 1914 : Occupation australienne de la partie allemande.<br>
- 1942 &agrave; 1945 : Les Japonais occupent une partie de l&rsquo;&icirc;le<br>
- 1946 : Mandat australien sur l&rsquo;ensemble du territoire, la partie occidentale restant dans le giron des Pays-Bas.<br>
- 1975 : Ind&eacute;pendance accord&eacute;e par les Australiens le 16 Septembre.<br>
- 1988 : R&eacute;volte s&eacute;cessionniste sur l&rsquo;&icirc;le de Bougainville, peupl&eacute;e majoritairement de M&eacute;lan&eacute;siens. Elle fit 20 000 victimes avant d&rsquo;&ecirc;tre r&eacute;solue en 1997.</p>
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<em>Nourriture</em><br>
Hormis les d&eacute;licieux poissons et crustac&eacute;s que l&rsquo;on peut trouver sur la c&ocirc;te, le r&eacute;gime alimentaire est surtout compos&eacute; de kaukau (patates douces), de taro, de saksak (farine de sagoutier) et de bananes. On mange peu de viandes, et surtout du porc et du poulet. Sur les march&eacute;s, on trouve de nombreux fruits exotiques. En ville, on trouve des plats &agrave; base de noix de coco et de sauces &eacute;pic&eacute;es.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/1%20Philippe%20Gigliotti_0.jpg" style="width: 200px; height: 301px;" data-entity-type="file" data-entity-uuid="f71b2847-0473-48ca-b812-809c1acb6aba"> <img alt="" src="/sites/default/files/blog/png0093_0.jpg" style="width: 450px; height: 301px;" data-entity-type="file" data-entity-uuid="6b40c790-ae84-4b87-b34f-1f41c804b551"></p>
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<strong>Vanuatu :</strong><br>
Le Vanuatu est un Etat ind&eacute;pendant d&rsquo;Oc&eacute;anie depuis 1980, connu auparavant sous le nom de Nouvelles H&eacute;brides, ensemble d'&icirc;les situ&eacute;es au c&oelig;ur de la M&eacute;lan&eacute;sie, entre les &icirc;les Salomon et les Fidji, non loin de la Nouvelle-Cal&eacute;donie.</p>
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<em>Parcours Tamera</em><br>
Notre parcours au Vanuatu est accompagn&eacute; par Michel MASSAT, ou une personne francophone de son &eacute;quipe. Michel est un grand sp&eacute;cialiste de ces &icirc;les m&eacute;connues, dans lesquelles nous vous proposons une immersion totale dans cette terre hors du temps, &agrave; la rencontre de ses hommes et &agrave; la d&eacute;couverte de ses volcans.<br>
Nous d&eacute;couvrons trois de ces &icirc;les :<a href="http://www.tamera.fr/fr/voyage/visualiser/ethnies-et-volcans-des-iles-d…; target="_blank"> Ambrym, Tanna et Efat&eacute;.</a></p>
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<em>Points forts de ce voyage</em><br>
&bull; Vie dans les villages, une v&eacute;ritable occasion de partage.<br>
&bull; Danses coutumi&egrave;res.<br>
&bull; Dessins sur sable (prot&eacute;g&eacute;s par l&rsquo;UNESCO), art premier et monnaie coutumi&egrave;re.<br>
&bull; D&eacute;couverte de coutumes vari&eacute;es encore tr&egrave;s vivantes (magie noire,&hellip;.).<br>
&bull; Rencontre avec des chefs coutumiers et sorciers sur l&rsquo;&icirc;le d&rsquo;Ambrym.<br>
&bull; Nuit dans le village de John Frum (culte du cargo) sur l&rsquo;&icirc;le de Tanna.<br>
&bull; Observation des lacs de lave sur le volcan d&rsquo;Ambrym (unique au monde).<br>
&bull; Le volcan Yasur &agrave; Tanna (spectacle explosif et envoutant).<br>
&bull; Visite de l&rsquo;atelier des peintres et collectionneurs Michoutouchkine et Pilokio.</p>
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<em>G&eacute;ographie</em><br>
Situ&eacute; dans l'oc&eacute;an Pacifique, &agrave; 540 kilom&egrave;tres au Nord-est de la Nouvelle-Cal&eacute;donie, l'archipel du Vanuatu est une jeune chaine volcanique constitu&eacute;e de 81 &icirc;les, plus deux qu'il revendique &ndash; l'&icirc;le Matthew et l'&icirc;le Hunter &ndash; occup&eacute;es actuellement par la France dans le territoire de la Nouvelle-Cal&eacute;donie.<br>
L'archipel couvre environ 12 281 km2 seulement et s'&eacute;tend selon un axe Nord-Nord-Ouest/Sud-Sud-Est. Les trois plus grandes &icirc;les de l'archipel sont Espiritu Santo, Malekula et &Eacute;fat&eacute;.</p>
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<em>Peuple Vanuatais</em><br>
Les 234 023 habitants du Vanuatu sont en majorit&eacute; (95 %) des populations autochtones, M&eacute;lan&eacute;siens et Polyn&eacute;siens arriv&eacute;s de longue date. Le reste de la population est compos&eacute; d'autres insulaires du Pacifique, d'Europ&eacute;ens et d'Asiatiques.<br>
Les premiers habitants m&eacute;lan&eacute;siens de ces &icirc;les s&rsquo;y install&egrave;rent il y a 3000 ans, alors que des populations polyn&eacute;siennes se joignirent &agrave; eux entre le 11&egrave;me et le 15&egrave;me si&egrave;cle.<br>
Accueillant et paisible, entre myst&egrave;re et tradition le peuple Vanuatais a su pr&eacute;server ses valeurs en les int&eacute;grant aux &eacute;volutions sociales de l&rsquo;archipel. Cent huit langues vernaculaires sont encore bien vivantes ainsi que diff&eacute;rentes coutumes avec leurs c&eacute;r&eacute;monies et&nbsp; rituels. Un mode de vie ancestral qui occupe toujours une place pr&eacute;pond&eacute;rante dans la vie de tous les jours. Ici les hommes parlent aux volcans, les chefs coutumiers pratiquent la magie noire, dans ce havre de paix vous &ecirc;tes aussi dans le monde des esprits.</p>
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<em>Langues</em><br>
Le Vanuatu est le pays poss&eacute;dant la plus forte densit&eacute; linguistique au monde, avec 108 langues vernaculaires distinctes. Toutes ces langues appartiennent au groupe des langues oc&eacute;aniennes. A l'int&eacute;rieur de celui-ci, trois sont polyn&eacute;siennes. A ces 108 langues end&eacute;miques s'ajoutent plusieurs langues parl&eacute;es par des populations arriv&eacute;es au cours du 20e si&egrave;cle: le fidjien, le tahitien, le tonguien, le gilbertin, le vietnamien, le wallisien et certaines langues de Chine, en particulier le hakka.</p>
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<em>Les volcans</em><br>
- Le volcan Yasur (365m) est le volcan le plus accessible et certainement le plus spectaculaire de la plan&egrave;te. Les&nbsp; premiers t&eacute;moignages &eacute;crits relatant les &eacute;ruptions du volcan datent de 1774 lors du passage de James Cook au Vanuatu. Son activit&eacute; principalement strombolienne se caract&eacute;ris&eacute;e par des explosions rythmiques qui &eacute;jectent des lambeaux de lave et des bombes volcaniques incandescentes.<br>
- Le volcan d&rsquo;Ambrym (1270 m) est non seulement un volcan exceptionnel par la beaut&eacute; de sa caldeira de 12 km de diam&egrave;tre, mais aussi par ses deux &eacute;normes crat&egrave;res. Le Bembow et le Marum ont la particularit&eacute; d&rsquo;avoir un ou plusieurs lacs de lave et un d&eacute;gazage de SO2 consid&eacute;r&eacute; comme l&rsquo;un des plus importants au monde. Un volcan envoutant et hors norme, qui est aussi capable de produire des coul&eacute;es de lave et des explosions tr&egrave;s puissantes.</p>
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<em>Coutume traditionnelle et probl&egrave;mes politiques</em><br>
Le Vanuatu est une r&eacute;publique parlementaire, et le syst&egrave;me judiciaire, ind&eacute;pendant, est bas&eacute; sur les droits britannique et fran&ccedil;ais.<br>
Mais la politique locale est complexe car 80% des habitants suivent toujours un mode de vie traditionnel. Port Vila n'est pas &eacute;pargn&eacute; par les rivalit&eacute;s tribales. Un faisceau de branchages sur l'emplacement pr&eacute;vu pour un supermarch&eacute; dans la rue principale de la ville, indique un site tabou &agrave; cause d'une dispute entre clans sur le droit de propri&eacute;t&eacute; du site, que nul tribunal de style occidental ne saurait r&eacute;soudre. C'est aux anciens de le faire, avec un travail social de fond. Cela peut prendre des dizaines d'ann&eacute;es.</p>
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<em>Religions</em><br>
Le christianisme est la religion dominante au Vanuatu, mais se trouve &eacute;clat&eacute;e en de nombreuses &eacute;glises diff&eacute;rentes. L'&eacute;glise presbyt&eacute;rienne, &agrave; laquelle adh&egrave;re environ un tiers de la population, est la plus importante d'entre elles. La Fraternit&eacute; sacerdotale Saint-Pie-X est repr&eacute;sent&eacute;e &agrave; Espiritu Santo. Le baha&iuml;sme est implant&eacute; dans l'archipel depuis 1953, avec plus de 1 500 fid&egrave;les. De nombreux groupes religieux protestants se sont aussi &eacute;tablis.</p>
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<em>Rep&egrave;res historiques</em><br>
- 4000 ans avant notre &egrave;re : Premier peuplement certain de l&rsquo;archipel du Vanuatu par les populations austron&eacute;siennes.<br>
- XIXe si&egrave;cle : L&rsquo;archipel est alors une zone hors-droit pour les Europ&eacute;ens, bien que certaines &icirc;les re&ccedil;oivent depuis pr&egrave;s d&rsquo;un demi-si&egrave;cle de fr&eacute;quentes visites : baleiniers, santaliers, p&eacute;cheurs d&rsquo;holothuries, traders et recruteurs. Les missions sont les seules institutions &agrave; assurer une pr&eacute;sence europ&eacute;enne continue.<br>
- 1881 : La Melanesian Mission et les missions presbyt&eacute;riennes se r&eacute;partissent l&rsquo;archipel pour mieux concentrer leurs efforts d&rsquo;&eacute;vang&eacute;lisation contre les p&egrave;res maristes, catholiques.<br>
- 1891 : Cr&eacute;ation d&rsquo;une commission navale mixte par la France et l&rsquo;Angleterre pour mettre fin au d&eacute;sordre qui r&egrave;gne du fait de l&rsquo;intensification du blackbirding, le recrutement de main-d&rsquo;&oelig;uvre n&eacute;o-h&eacute;bridaise pour les colonies de peuplement blanc du Pacifique.<br>
- 1906-1907 : Convention de Londres qui fait des Nouvelles-H&eacute;brides un &laquo; territoire d&rsquo;influence commune &raquo;, plac&eacute; sous un r&eacute;gime de condominium, sous l&rsquo;autorit&eacute; conjointe de la France et de l&rsquo;Angleterre.<br>
- 1948 : Les missions presbyt&eacute;riennes s&rsquo;autonomisent et forment l&rsquo;Eglise presbyt&eacute;rienne des Nouvelles-H&eacute;brides.<br>
- 1955 : Alors que les diff&eacute;rentes Eglises protestantes deviennent progressivement autonomes, les p&egrave;res maristes parviennent enfin &agrave; ordonner le premier pr&ecirc;tre catholique m&eacute;lan&eacute;sien.<br>
- 1957 : Mise en place du conseil consultatif des Nouvelles-H&eacute;brides, compos&eacute; d&rsquo;une vingtaine de memebres nomm&eacute;s par les deux administrations coloniales.<br>
- 1964 : Lors d&rsquo;un pr&ecirc;che &agrave; la cath&eacute;drale de Port-Vila, le jeune pr&ecirc;tre G&eacute;rard Leymang est le premier &agrave; parler d&rsquo;ind&eacute;pendance. Il sera vertement r&eacute;prim&eacute; par l&rsquo;administration coloniale et la hi&eacute;rarchie catholique.<br>
- 1967-1969. Intensification de la colonisation fonci&egrave;re sur l&rsquo;&icirc;le de Santo. En r&eacute;action Jimmy Stevens fonde un mouvement n&eacute;o-traditionnel.<br>
- 1970-1971 : Cr&eacute;ation de la New Hebrides Cultural Association qui devient rapidement le New Hebrides National Party et demande l&rsquo;ind&eacute;pendance.<br>
- 1973-1974 : Premi&egrave;res manifestations dans la colonie.<br>
- 1976-1977. Vive agitation anticoloniale. Cr&eacute;ation et mise en place du conseil national des chefs.<br>
- 1978 : Cr&eacute;ation du premier gouvernement autonome.<br>
- 1980 : Le 30 juillet, d&eacute;claration d&rsquo;ind&eacute;pendance de la r&eacute;publique du Vanuatu.<br>
- Novembre 1983 : Elections l&eacute;gislatives. Le gouvernement a mis en place un plan national de d&eacute;veloppement selon les principes du &laquo; socialisme m&eacute;lan&eacute;sien &raquo;. Victoire du Vanua&rsquo;aku Pati.<br>
Novembre 1991. Elections l&eacute;gislatives. 19 des 46 si&egrave;ges sont obtenus par l&rsquo;opposition francophone.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Vanuatu%20Michel%20Massat_MG_8520trav2%20copie_1.jpg" style="width: 250px; height: 132px;" data-entity-type="file" data-entity-uuid="722f5a0b-6a45-41e8-97d2-e23dda7e4069"> <img alt="" src="/sites/default/files/blog/_MG_8868TRAV_0.JPG" style="width: 198px; height: 132px;" data-entity-type="file" data-entity-uuid="e1ac667a-0eac-4bf6-bd77-42de9cb541e4"> <img alt="" src="/sites/default/files/blog/Vanuatu%20Michel%20Massat%20Copie%20de%20DSCN0521-1_0.JPG" style="width: 194px; height: 132px;" data-entity-type="file" data-entity-uuid="e9d68537-3ab5-4c81-9745-0e0a42cf13d1"></p>
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