Originaire des forêts humides des montagnes de l’Himalaya, le panda roux est un petit mammifère que l’on trouve principalement au Népal et le long de la frontière entre le Myanmar et le Yunnan, une province de Chine.
1. Il a été découvert avant le panda géant
Le grand ursidé blanc et noir emblème de la Chine a beau être plus grand et plus médiatisé, ce n’est pas lui qui a été découvert en premier. En effet, le panda géant a été identifié pour la première fois en 1869 dans la province chinoise du Sichuan tandis que le panda roux a été découvert en 1821, soit quarante-huit ans avant !
Et s’ils partagent le même nom, c’est uniquement parce que ces deux plantigrades mangent la même chose. En effet, le terme « panda » est un dérivé du mot « poonya » qui signifie « mangeur de bambou » en népalais.
2. C’est un carnivore qui ne mange que du bambou
Le petit panda fait partie des carnivores. Pourtant, son régime alimentaire son compose à 98 % de bambou et même lorsqu’il ne s’en nourrit pas, il se délecte de baies, de fruits, de jeunes pousses et d’écorce. À l’automne, il mange également des glands et des champignons, mais jamais de viande.
Mais alors, pourquoi le panda roux est-il considéré comme un carnivore ? Tout simplement à cause de son système digestif qui est similaire à celui des mammifères carnivores. Celui-ci se constitue d’un unique estomac relié à un tube digestif plutôt court et dépourvu de caecum - partie du côlon -, ce qui est parfaitement adapté à la digestion d’aliments comme la viande.
3. Il est le seul représentant des Ailuridés
Ni un ours, ni un chat, ni un renard mais un peu tout cela à la fois, c’est ainsi que l’on décrit le panda roux. D’ailleurs, le petit mammifère est passé par la famille des Procyonidés – dont font partie les ratons-laveurs – puis par celle des ursidés – à laquelle appartient le panda géant.
Seulement, les études scientifiques le prouvent : il s’agit d’une espèce bien à part pour laquelle il a donc fallu créer une nouvelle famille, les Ailuridés. À ce jour, une seule espèce vivante en fait partie : Ailurus fulgens, nom scientifique du panda roux.
4. Il existe deux espèces de pandas roux
Avant 2020, l’espèce se scindait en effet en deux sous-espèces : le panda roux de l’Inde (Ailurus fulgens fulgens) et le panda roux de Styan (Ailurus fulgens styani). Peu de choses les distinguent l’une de l’autre si ce n’est une taille légèrement plus grande, des couleurs plus vives et un masque facial plus roux chez le panda roux de Styan que chez son proche cousin. Aujourd'hui, une étude affirme qu’il existe deux espèces de panda roux.
5. Il existe moins de 10 000 pandas roux dans la nature
Certes, le panda roux est omniprésent dans les parcs animaliers du monde entier mais il est en danger à l’état sauvage. Menacé par un braconnage galopant depuis qu’il est devenu la coqueluche d’Internet et par la destruction de son habitat naturel, le petit panda voit sa population décliner et l’espèce est classée « en danger » par l’UICN. D’après de récentes estimations, il existerait moins de 10 000 individus matures dans la nature.
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