Comme tous les pays en « stan » d’Asie centrale, le seul mot Ouzbékistan résonne comme une invitation au voyage et la promesse de découvertes culturelles mémorables. Si la nature a doté ce pays en majorité de plaines désertiques, l’histoire l’a nourri de trésors et de splendeurs. Outre la route de la Soie, à laquelle son destin est étroitement lié, l’Ouzbékistan témoigne d’un passé riche forgé au cours des siècles par de grands empires. De culture plutôt sédentaire, artisans et commerçants dans l’âme, les Ouzbeks sont un peuple attachant dont l’hospitalité n’est plus à prouver. C’est cette richesse culturelle rare et ces rencontres humaines inoubliables que nous vous proposons d’expérimenter au cours de l’un de nos voyages.
L’entrée en Ouzbékistan est sans restrictions particulières en dehors d’un test PCR de moins de 72 heures. Les formalités consulaires pour les voyageurs français, belges et suisses notamment, ont été allégées. Aucun visa n’est obligatoire pour un voyage de moins de 30 jours
Un patrimoine marqué par l’histoire et une hospitalité légendaire
Femmes ramassant le coton © Marc Dozier
L’Ouzbékistan est une ancienne république soviétique de l’URSS et une nation fraîchement indépendante depuis à peine trente ans. Situé au cœur des pays en « stan », il est enclavé entre l’imposant Kazakhstan au nord et à l’ouest, le Turkménistan au sud, le Kirghizistan et le Tadjikistan à l’est. Il possède également une frontière avec le nord de l’Afghanistan. Bordé à l’est par quelques massifs escarpés, dont les Tian Chan frontaliers avec le Kirghizistan et les monts Fans partagés avec le Tadjikistan, ce pays longiligne est aux deux tiers désertique. Le pays est recouvert d’immenses plaines arides dominées par deux plateaux principaux, celui de l’Oust-Ourt et celui de Kyzyl-Koum (sable rouge),et parcourues par deux veines vitales : l’Amou-Daria et le Syr-Daria. C’est le détournement de ces deux fleuves, en faveur d’une culture intensive du coton pendant les années soviétiques, qui est à l’origine du désastre écologique de la mer d’Aral.
Si l’Ouzbékistan ne peut s’enorgueillir de paysages attractifs et variés, il possède un patrimoine culturel parmi les plus riches de toute l’Asie centrale. Son histoire est indissociable de celle de la route de la Soie, des grands empires turco-mongols, et de conquérants renommés, d’Alexandre le Grand à Tamerlan en passant par Gengis Khan, qui n’ont eu de cesse d’alimenter l’imaginaire de ce pays qui renferme des joyaux architecturaux tels que Samarcande, Boukhara, Khiva ou encore Termez. Au carrefour de l’Orient et de l’Occident, l’Ouzbékistan, et ses anciennes cités caravanières, n’a de cesse de s’embellir et de s’enrichir jusqu’au XVe siècle. Passée la période faste basée sur l’impôt prélevé sur les caravanes qui empruntent la route de la Soie, c’est par les conquêtes que l’Ouzbékistan actuel gagne ses lettres de noblesse. La conquête arabe (VIIe et VIIIe siècles) apporte les sciences, dont l’astronomie, ainsi que l’art avec la calligraphie. Quant aux neuf années de conquête à travers toute l’Asie centrale par «Timour le boiteux » (ou Tamerlan), elles embellissent Samarcande que le conquérant avait érigée en « capitale du monde » !
Mosquée Bibi Khanoum en Ouzbékistan © Damien Tracoulat
La richesse de l’Ouzbékistan ne réside pas uniquement dans son patrimoine culturel riche, mais aussi dans un peuple fier de son histoire, à l’hospitalité légendaire et au cœur en or. Contrairement à leurs voisins, Kazakhs, Kirghizes ou Tadjiks, qui ont le nomadisme chevillé au corps, les Ouzbeks sont un peuple de culture sédentaire et agricole, commerçants et artisans dans l’âme. Leurs petites échoppes et les grands marchés mettent en avant les productions locales de tapis, de céramiques, de sculptures en bois, de suzani en soie, ou de miniatures dans une ambiance si particulière. Les hommes sont reconnaissables par le dopy, calotte à quatre pans le plus souvent noire brodée de blanc, vissé sur leur tête, tandis que les femmes arborent des vêtements en ikat, textile aux motifs et aux couleurs éclatants. Véritables épicuriens dans l’âme, les Ouzbeks font des repas un temps de partage où les tables se colorent de plusieurs plats aux mille et unes saveurs qui accompagnent le plus souvent les chachliks, brochettes de viande grillée sur des braises. Nos voyages sont aussi l’occasion d’apprendre à confectionner le plov, plat national par excellence, ainsi que le nan, un pain dont chaque région possède une forme particulière.
Découvrez ce patrimoine culturel riche et ce peuple attachant avec l’un de nos voyages – tous accompagnés par un guide local francophone.
La richesse des anciennes cités caravanières de la route de la Soie (12 jours)
Ouzbekes et medersa Sher-Dor © Marc Dozier
Avec ce condensé, nous découvrons toutes les richesses des anciennes cités caravanières de la route de la Soie. Nous traversons les siècles et parcourons l’histoire à travers les merveilles d'architecture incontournables qu’offre l’Ouzbékistan. Samarcande et sa mythique place du Reghistan, les coupoles bleu turquoise de Gour Emir (XVe siècle) ainsi que l’imposante mosquée Bibi Khanoum (XVe siècle). Boukhara, la noble, qui a sans doute le plus conservé l’atmosphère des étapes marchandes. Et enfin, Khiva, la ville musée dont les fortifications renferment des trésors dignes des mille et une nuits. Pour que la découverte soit la plus complète, nous prenons un peu de hauteur et rejoignons le petit village tadjik de Ashraf, niché au cœur des montagnes de Nourata. L’occasion pour nous de fuir l’ambiance bouillonnante des villes et d’aller à la rencontre du monde rural où nous logeons chez l’habitant. Nous regagnons Tachkent en train de nuit (1re classe, compartiment de deux couchettes), dernière expérience d’un voyage à travers les splendeurs d’Ouzbékistan.
À travers les anciennes cités caravanières de la route de la Soie
C’est le voyage idéal pour les personnes qui n’ont pas trop de temps et qui souhaitent voir l’essentiel de ce pays d’Asie centrale. C’est également le plus accessible et le plus confortable.
Célébration du Navrouz à Samarcande
Pour le solstice de printemps nous participons aux célébrations du printemps, le Navrouz, dans le petit village d’Ashraf.
Des anciennes cités caravanières aux rives de l'Amou-Daria (15 jours)
Le village de Langar © Damien Tracoulat
En plus de nous émerveiller devant la beauté et la richesse culturelle et architecturale de Khiva, de Boukhara et de Samarcande, nous découvrons Chakhrisabz, chère à Tamerlan, avant de poursuivre notre quête plein sud pour rejoindre les rives du fleuve Amou-Daria, non loin de la frontière afghane. Cœur de l’ancienne Bactriane, Termez nous ravit de ses joyaux culturels et archéologiques que nous découvrons avec un archéologue local. Nous sommes parmi les rares agences à s’aventurer dans le sud du pays. En route, nous faisons des escales confidentielles dans de petits villages ouzbeks hors du temps, dans les monts Ghissar, propices à de petites randonnées et aux rencontres.
Des anciennes cités caravanières aux rives de l'Amou-Daria
Ce voyage s’adresse à tous ceux qui souhaitent prendre le temps de découvrir l’Ouzbékistan de manière approfondie et hors des sentiers battus.
Dans les pas de Tamerlan (14 jours)
Statue de Tamerlan © Damien Tracoulat
Nous voyageons sur les traces de Tamerlan, personnage emblématique et consubstantiel à l’histoire du pays. Nous explorons les splendeurs de Khiva, Boukhara et, bien sûr, la mythique Samarcande, que le conquérant édifia en capitale au XIVe siècle. Après une randonnée de quatre jours dans les monts Ghissar, au cours de laquelle nous explorons la grotte de Timur et visitons des petits villages de montagne, nous terminons notre quête à Chakhrisabz, ville natale de Timour le Grand.
Dans les pas de Tamerlan
Ce voyage est fait pour ceux qui souhaitent découvrir la beauté de l’Ouzbékistan mais qui aspirent aussi à randonner hors des sentiers battus.
Enrichir son voyage avec une extension
Pour les férus d’art, d’archéologie et d’histoire, ou tout simplement pour ceux qui ont le temps et qui souhaitent avoir une vision encore plus large du pays, il est possible d’ajouter une extension à ces voyages. Au départ de Tachkent, nous rejoignons la vallée de Ferghana à l’est, en direction du pays voisin, le Kirghizistan. Corridor entre les monts Tian Chan au nord et le Pamir au sud, la vallée de Ferghana est l’une des vallées les plus fertiles d’Asie centrale. Elle est connue pour la culture du coton et pour ses villes, d’anciennes oasis de la route de la Soie, qui ont conservé chacune leur spécificité. Richtan pour la céramique, Marguilan pour la soie. Nous découvrons également Kokand, deuxième ville sainte après Boukhara, et ses splendeurs datant de la fin du XVIIIe siècle.
Extension en 3 jours
Au départ de Tachkent ou de Khiva, nous rejoignons Nukus pour atteindre Mouynak, connue pour être « le cimetière des navires ». Puis, nous quittons cette ambiance surréaliste pour Nukus et la visite musée d’art Igor Savitsky qui renferme l'incroyable collection de plus de quatre-vingt mille tableaux sauvés de l’arbitraire stalinien par l'artiste et collectionneur. Une plongée passionnante dans l’art avant-gardiste russe et soviétique du début du XXe siècle. Enfin, nous découvrons les forteresses du désert, Ayaz Kala et Toprak Kala, qui résistèrent longtemps aux attaques répétées des Huns avant de céder.
Extension en 2 jours
Homme en habits traditionnels © Marc Dozier
Joyaux ouzbeks et célébration millénaire du Navrouz
