Découvrez le sud du Pérou dans une dimension culturelle et humaine exceptionnelle. Nous nous immergeons dans la fabrication du pont de Q'eswachaka, dernier pont de corde inca reconstruit chaque année depuis six cents ans. Mais aussi le pèlerinage du Qoyllurit’y, le plus grand pèlerinage d’Amérique à plus de 4000 mètres d’altitude, suivi du Corpus Christi, fête catholique sur la place d’Armes de Cusco. Enfin, l’Inti Raymi, toujours dans la vallée Sacrée, marque le solstice d'hiver à la manière des ancêtres des Quechuas : les Incas.
Nous avons deux départs garantis exceptionnels le 7 juin 2025 :
L’un pour un voyage découverte de 16 jours qui permet de visiter la vallée Sacrée, le Machu Picchu et d’assister à ces fêtes.
Le Pérou en fête, pèlerinage et pont inca
L’autre en 22 jours qui enchaîne les découvertes des sites majeurs et les fêtes avec le trek du tour de l’Ausangate.
Tour de l'Ausangate, pèlerinage du Qoyllurit'y et pont inca
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QOYLLURIT’Y LE PÈLERINAGE DE L’ÉTOILE DES NEIGES
Durant le pèlerinage Qoyllurit'y au Pérou ©David Ducoin
Tous les ans, à 4700 mètres d’altitude, la vallée paisible de Sinakara, verte et silencieuse, se transforme en capharnaüm humain incommensurable. En effet, un peu avant le solstice d’hiver, cette vallée de la cordillère des Andes uniquement peuplée de lamas et d’alpagas, attire une foule de pèlerins pendant quelques jours. Bien que ce pèlerinage soit de tradition animiste et autochtone, il est aujourd’hui le plus grand rassemblement religieux d’Amérique. Aujourd’hui, les pèlerins par dizaines de milliers viennent assister à la messe principale qui célèbre l’évènement. Mais ils viennent, aussi et surtout, pour rendre hommage aux apus (esprits) de la montagne.
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LE CORPUS CHRISTI DE CUSCO
Place d'Armes de Cusco pendant le Corpus Christi ©David Ducoin
Le jeudi qui suit le pelerinage Qoyllurit'y, pendant la procession du Corpus Christi, il est possible d’admirer les représentations des vierges, mais aussi des saintes et des saints. Ces dernier quittent leurs églises et chapelles respectives, portés sur des palanquins superbement décorés, pesant plusieurs centaines ou milliers de kilos, pour se retrouver en grande pompe sur la place d'Armes de Cusco. Ils arrivent portés et accompagnés par les membres de leurs villages ou de leurs confréries respectives. Les dévots se relayent, certains marchent pieds nus. Ils sont précédés ou suivis d'orchestres et de danseurs ainsi que des porteurs d'étendards aux effigies des confréries... Pendant ces deux jours, les habitants dégustent le chiriuchu, un plat froid et épicé composé de cochon d'Inde (cuy), poivrons farcis, maïs grillé, fromage, poulet et tortilla aux fines herbes.
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L’INTI RAYMI, LA FÊTE DU SOLEIL DES INCAS
À Cusco, la fête du soleil Inty Raymi ©David Ducoin
À l'époque des Incas, l'Inti Raymi était la plus importante fête de Cusco. La fête du soleil (en langue quechua : Inti–soleil et raymi–fête ou cérémonie), est à l’origine une cérémonie religieuse inca en l’honneur de l'Inti, le dieu soleil. Il marque le solstice d'hiver dans les pays andins de l’hémisphère sud. Aujourd'hui, l'Inti Raymi revêt bien entendu un caractère différent. La représentation, dans laquelle interviennent des milliers de personnes, commence face au Qoricancha, où l' « Inca » effectue une invocation au soleil. L’ « Inca » est ensuite porté sur sa litière sur la place d’Armes par des groupes qui représentent les habitants des quatre nations. Enfin dans la forteresse de Sacsayhuaman, on procède au « sacrifice » d'un alpaca et l' « Inca » invoque son père le soleil. Le spectacle est une débauche de couleur, de musique et de danses. Avec plus de soixante années d'existence, le nouvel Inti Raymi fait maintenant partie intégrante de la vie de Cusco.
LE PONT Q’ESWACHAKA, LE DERNIER PONT INCA
Le pont inca Q'eswachaka ©David Ducoin
Le Q'eswachaka (ou Keshwa Chaca), supposé être le dernier pont inca subsistant, enjambe la rivière Apurimac près de Huinchiri au Pérou, dans la province de Canas. Après une année d'utilisation et d'exposition aux éléments de la nature, il doit être remplacé par mesure de sécurité suite à des fléchissements dangereux. Bien qu'il y ait un pont moderne tout proche, les habitants de la région suivent les coutumes et tiennent à restaurer l'ouvrage, comme tous les ans en juin. Cette reconstruction est un effort commun, plusieurs familles ont préparé des cordages, d'autres ont préparé des nattes pour le revêtement. Auparavant, cette contribution était une forme d'impôt et les habitants étaient contraints de s'exécuter, tandis qu'aujourd'hui, ils tiennent à honorer leurs ancêtres et la Pachamama (mère nourricière).
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Tour de l'Ausangate, pèlerinage du Qoyllurit'y et pont inca
