16 août 2012 - Algérie, Actualités, Sahara & Moyen-Orient

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L&rsquo;Alg&eacute;rie propose une diversit&eacute; extraordinaire de paysages et de rencontres et partout, la magie de sa lumi&egrave;re. Depuis un an, les probl&egrave;mes de s&eacute;curit&eacute; &agrave; proximit&eacute; de la Lybie et du Mali nous ont oblig&eacute;s de suspendre nos programmes. Les conditions semblent d&eacute;sormais propices &agrave; un retour de TAMERA dans le Grand Sud alg&eacute;rien d&egrave;s cet automne 2013.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Alg%C3%A9rie-192_0.jpg" style="width: 600px; height: 380px; " data-entity-type="file" data-entity-uuid="9f00a5e3-8e6e-40c9-89d7-d929b3e703d6"></p>
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<strong>Une &eacute;volution g&eacute;opolitique qui nous semble favorable</strong></p>
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Les probl&egrave;mes de s&eacute;curit&eacute; rencontr&eacute;s il y a un an dans le Grand Sud alg&eacute;rien &eacute;taient li&eacute;s &agrave; la conjoncture libyenne et malienne. Or dans ces deux pays, la donne est en train de changer.</p>
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En Libye, la situation s&rsquo;am&eacute;liore et les risques de passages de clandestins entre les deux pays sont d&eacute;sormais tr&egrave;s faibles.</p>
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Au Nord Mali, dans les Iforas, les forces des arm&eacute;es africaines semblent &ecirc;tre&nbsp; sur le point de pr&ecirc;ter mains fortes aux autorit&eacute;s maliennes, ce qui est une &eacute;volution, souhaitons-le, positive de la situation. L'Alg&eacute;rie comme la Mauritanie sont concern&eacute;es compte tenu que les fronti&egrave;res, respectivement sud et est, sont &agrave; proximit&eacute; des Iforas.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Alg%C3%A9rie-340_0.jpg" style="width: 600px; height: 380px; " data-entity-type="file" data-entity-uuid="d0ac97f7-ae59-4748-9df2-0f17d74a7ba0"></p>
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<strong>Retour de TAMERA possible dans le Grand Sud alg&eacute;rien d&egrave;s cet automne</strong></p>
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En cons&eacute;quence, et suite &agrave; notre rencontre r&eacute;cente avec les autorit&eacute;s alg&eacute;riennes, nous pensons pouvoir retourner dans le Grand Sud alg&eacute;rien d&egrave;s l&rsquo;automne 2012: au programme, donc, retour &agrave; Gharda&icirc;a, Timimoun, Tamanrasset et Djanet.</p>
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Naturellement, nous restons au plus pr&egrave;s de la situation sur place et ne manquerons pas de vous informer des derni&egrave;res &eacute;volutions.</p>
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<strong>En attendant, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; <a href="http://www.tamera.fr/fr/renseignement-reservations&quot; target="_blank">nous consulter</a> sur nos parcours, dont plusieurs seront remis en ligne dans les semaines &agrave; venir.</strong></p>
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<strong>Jacques Chatelet pr&eacute;sentera le Sahara lors de notre premi&egrave;re <a href="http://www.tamera.fr/fr/soirees-conferences&quot; target="_blank">soir&eacute;e conf&eacute;rence de la rentr&eacute;e le mardi 18 septembre</a>. Il y sera naturellement question de l'Alg&eacute;rie.</strong></p>
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<strong>Enfin, notre prochaine newsletter de septembre devrait &eacute;galement lui &ecirc;tre en partie consacr&eacute;e.</strong></p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Alg%C3%A9rie-344_0.jpg" style="width: 600px; height: 380px; " data-entity-type="file" data-entity-uuid="b03b5f6e-6ac1-46e9-9bf4-19333c793d6f"></p>
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<strong>L&rsquo;Alg&eacute;rie propose une diversit&eacute; extraordinaire de paysages et de rencontres et partout, la magie de sa lumi&egrave;re</strong></p>
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L 'Alg&eacute;rie est bien sur un grand pays, de part sa surface, sa vari&eacute;t&eacute; g&eacute;ographique, et ethnique.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Alg%C3%A9rie-004_0.jpg" style="width: 501px; height: 380px; " data-entity-type="file" data-entity-uuid="9355ce10-0aad-4f40-8773-ca2eb9107fc3"></div>
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<strong>Gharda&icirc;a : un Sahara min&eacute;ral pour un spectacle extraordinaire</strong></p>
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Capitale du M&rsquo;Zab, o&ugrave; cohabitent Mozabites et Chaamba, Gharda&icirc;a est notre point de d&eacute;part. Une saign&eacute;e dans un immense plateau de roches rouges. Carrefour entre oasiens et nomades, l&rsquo;oasis ressemble &agrave; l&rsquo;image que l&rsquo;on se fait d&rsquo;un paradis o&ugrave; le soleil et les fruits, l&rsquo;ombre et les sources composent des variations sur le mode po&eacute;tique. Un Sahara min&eacute;ral avec de petites palmeraies, rendues encore plus pr&eacute;cieuses face aux grands espaces des horizons infinis. Un Sahara qui s'agrandit et enfle avant de diss&eacute;miner ses sables aux portes de l'Afrique. Les sables livrent un combat sans merci. De tous les refuges sahariens, l&rsquo;erg est celui qui a gard&eacute; longtemps son myst&egrave;re. La richesse d&rsquo;un tel spectacle nous fait croire &agrave; une mise en sc&egrave;ne.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Alg%C3%A9rie-037_0.jpg" style="width: 572px; height: 380px; " data-entity-type="file" data-entity-uuid="1611f747-ffd8-4392-a362-8513b146faf6"></p>
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<strong>Timimoun : remparts d&rsquo;argile, jardins secrets et ch&acirc;teaux forts</strong></p>
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A l'ombre de ses remparts d'argile, Timimoun prot&egrave;ge le repos des nomades et des s&eacute;dentaires. Gardienne des histoires sacr&eacute;es, on y entend le doux son du ruissellement de l'eau dans les Foggoras (drains souterrains). Ancien lac sal&eacute;, la Sebkha borde l'oasis. Chauff&eacute;es par le soleil, les traces de sel, laissent de scintillantes marques blanches. L'oasis rouge s'&eacute;loignant, nous entrons dans un oc&eacute;an de dunes multicolores. Le soleil orchestre pour nous une symphonie de couleurs nuanc&eacute;es mariant harmonieusement le ciel et le sable. Bord&eacute;e de petits villages, la r&eacute;gion compte plus de 500 000 palmiers; paysage de jardin o&ugrave; l'on cultive c&eacute;r&eacute;ales (bl&eacute;s, orge, sorgho, mekrout) et l&eacute;gumes vari&eacute;s. En remontant vers le nord, nous rencontrerons d'anciens ch&acirc;teaux forts (Ksars) de terre ou d'argile, anciens refuges de la population, nous d&eacute;couvrons un monde de simplicit&eacute; et de beaut&eacute;.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Alg%C3%A9rie-057_0.jpg" style="width: 572px; height: 380px; " data-entity-type="file" data-entity-uuid="16787c05-4021-4d93-83e1-a506d34df24a"><br>
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<strong>Tamanrasset : entre montagnes, arches et gorges sublimes</strong></p>
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Les montagnes :&nbsp; "Au bout du sable, il y a la montagne," dit un ancien dicton Touareg. Une montagne aux tours de gr&egrave;s qui danse dans la lumi&egrave;re crue. Un arbre s'accroche d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment aux cr&ecirc;tes, pour &ecirc;tre plus pr&egrave;s du soleil d'hiver. Cette montagne a &eacute;t&eacute; fa&ccedil;onn&eacute;e par l&rsquo;eau, model&eacute;e par les torrents et les rivi&egrave;res, f&eacute;cond&eacute;e par la pluie. H&eacute;riss&eacute; de pitons de pr&egrave;s de 3 000 m, c'est l'Atakor des Touaregs. La magie du plateau de l'Assekrem (2 800 m), nous invite &agrave; poursuivre &agrave; travers ces oueds et campements et ce fantasmagorique chaos min&eacute;ral.<br>
Les Tassilis du Hoggar : Cisel&eacute; de gorges et d'arches sublimes, isol&eacute; du reste de la plan&egrave;te, ce sont les facteurs traditionnels d'&eacute;rosion qui ont taillad&eacute;, &eacute;corch&eacute;, d&eacute;chiquet&eacute; le massif tassilien, et qui, au fil des mill&eacute;naires, ont compos&eacute; un des plus beaux paysages qu'il soit possible d'admirer au Sahara : des aiguilles vertigineuses s'organisent en cath&eacute;drales, des arches monumentales se plantent au milieu des vall&eacute;es, des canyons aux parois atteignant parfois plus de trois cents m&egrave;tres de haut se creusent dans la roche ocre et sableuse.</p>
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<img alt="" src="/sites/default/files/blog/Alg%C3%A9rie-067_0.jpg" style="width: 600px; height: 380px; " data-entity-type="file" data-entity-uuid="8045b261-864f-4c40-b1fa-ae2ba457859f"></p>
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<strong>Djanet : harmonie de la roche et du sable, vestiges n&eacute;olithiques&nbsp;</strong></p>
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Nous d&eacute;couvrons le mariage de l'oued et de la pierre, un bout du monde clandestin et secret, et p&eacute;n&eacute;trons dans ce labyrinthe de roches. Parcourir le d&eacute;sert, c'est d'abord faire parler la pierre, puis &ecirc;tre &agrave; l'&eacute;coute de ces vestiges n&eacute;olithiques. De nombreux et authentiques petits campements, gardiens des secrets de la vie nomade se succ&egrave;dent tout au long des parcours. La simplicit&eacute; des habitants nous permet d&rsquo;&ecirc;tre introduits dans l&rsquo;univers de leurs rituels. Les dunes apparaissent d'un coup. Les pics de gr&egrave;s, plant&eacute;s dans le sable comme des cerb&egrave;res, imposent leur volume sculptural. C&rsquo;est un mirage de sable et de roches qui se cherchent et se repoussent. Dans ce chaos, les dunes s'&eacute;lan&ccedil;ant &agrave; l'assaut d'extraordinaires forteresses, permettent d'acc&eacute;der facilement aux plateaux sur lesquels on trouve des traces d'une occupation humaine pr&eacute;historique. Plant&eacute;s comme une citadelle au milieu des dunes, les rochers &eacute;mergent soudain et semblent &ecirc;tre l&agrave; pour garder la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; d'un lieu que seul le vent peut troubler. C'est la magie de la lumi&egrave;re, prisme de couleurs sur des rochers explos&eacute;s par le soleil. C&rsquo;est un d&eacute;fi que l'espace lance au vent.</p>
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