25 septembre 2019 - Afrique, Namibie

<p style="text-align:center"><strong>Point de rencontre entre deux sauvageries, d&eacute;sertique et oc&eacute;ane, la c&ocirc;te des Squelettes reste un lieu mythique</strong></p>

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<p style="text-align:justify">Chaque mois d&eacute;sormais, nous laissons &agrave; notre ami Franck Charton le soin de nous conter un de ses meilleurs moments de voyage et de partager avec nous ses plus belles images. Pour cette neuvi&egrave;me chronique, Franck nous emm&egrave;ne en Namibie, dans le d&eacute;sert du Namib.</p>

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<h2>Il &eacute;tait une fois le d&eacute;sert</h2>

<p style="text-align:justify"><em>Aux confins de l&rsquo;Afrique australe, le gigantesque massif dunaire du Namib vient mourir dans les eaux glac&eacute;es de l&rsquo;Atlantique sud. Plus haut, la c&ocirc;te des Squelettes donne sur les montagnes du Damaraland, tapiss&eacute;es d&rsquo;une savane aride. Dans ces espaces &acirc;pres et infinis, un fascinant bestiaire s&rsquo;est adapt&eacute;. </em></p>

<p style="text-align:justify">Texte et Photos Franck Charton &nbsp;</p>

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<h2>S&egrave;che-cheveux</h2>

<p style="text-align:justify">Le bimoteur s&rsquo;arrache du petit a&eacute;roport d&rsquo;Eros dans le clair-obscur d&rsquo;un ciel d&rsquo;encre qui p&egrave;se sur Windhoek, la capitale namibienne. Aux manettes, Paula, charmante jeune femme aux airs de Tomb Raider, qui nous emm&egrave;ne d&rsquo;une poigne de fer au septi&egrave;me ciel, m&ecirc;me si les nombreux trous d&rsquo;air rendent vite l&rsquo;exp&eacute;rience naus&eacute;euse. C&rsquo;est donc avec soulagement, que nous touchons terre 1 h 30 plus tard. Les sables semblent vaciller et l&rsquo;horizon tangue : ne jamais m&eacute;langer mal de mer et mirages de chaleur ! Le camp de Kulala Wilderness surgit, adoss&eacute; &agrave; la colline pel&eacute;e. Le d&eacute;cor est splendide de min&eacute;ralit&eacute; et de sauvagerie. Rien &agrave; la ronde, except&eacute; la terre de sel, des cailloux, encore des cailloux, et le feston des dunes orange en toile de fond. Respirer, se sustenter, siester... La chaleur accablante transforme le moindre geste en acte de bravoure. Douche br&ucirc;lante, air suffocant : la sensation dessicante d&rsquo;un s&egrave;che-cheveux point&eacute; en permanence sur la figure ! C&rsquo;est &agrave; moiti&eacute; lyophilis&eacute; que j&rsquo;embarque dans une jeep vers les fameuses dunes de Sossuvlei, via la Kulala Wilderness Reserve. Le programme de protection est un succ&egrave;s, comme en atteste le nombre &eacute;lev&eacute; d&rsquo;autruches, de springboks, d&rsquo;outardes ou de renards du d&eacute;sert.</p>

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<h2>Un oryx dans les dunes</h2>

<p style="text-align:justify">La piste devient route bitum&eacute;e, &agrave; l&rsquo;approche du parc national du Namib Naukluft. En m&ecirc;me temps, un vent de sable s&rsquo;est lev&eacute;, forcissant &agrave; chaque tour de roue. La lumi&egrave;re tombe, le d&eacute;cor s&rsquo;estompe. Les dunes majestueuses qui nous faisaient une haie d&rsquo;honneur il y a quelques minutes se volatilisent. Le paysage prend des allures de <em>no man&rsquo;s land</em> ouat&eacute;, d&rsquo;o&ugrave; &eacute;mergent les silhouettes inqui&eacute;tantes d&rsquo;arbres tordus. Arr&ecirc;t au pied de la dune 45, dont l&rsquo;ascension constitue un <em>must</em>. Dans les bourrasques incessantes de sable tourbillonnant, la t&acirc;che se r&eacute;v&egrave;le n&eacute;anmoins plus ardue que pr&eacute;vue, le fil dunaire se rompant sans cesse, avec la sensation de tr&eacute;bucher &agrave; chaque pas ! Seul au sommet, les dents crissent, le matos grince, mais je scrute avec ivresse l&rsquo;avis de temp&ecirc;te sur la mer de sable &agrave; mes pieds, qui se redessine &agrave; l&rsquo;envi, dans un nuancier admirable de cama&iuml;eux abricot, gris et mauve. Plus loin, au bout de la route, voici Sossusvlei : &agrave; perte de vue, des dunes de toutes tailles, un chapelet de d&eacute;pressions parfois lacustres &agrave; la p&eacute;riode des pluies, et de magnifiques arbres survivant gr&acirc;ce &agrave; la ros&eacute;e venue du large. L&rsquo;ambiance devient fantasmagorique sous une lumi&egrave;re d&rsquo;outre-tombe. Une bande d&rsquo;oryx, ces antilopes du d&eacute;sert aux cornes effil&eacute;es de la taille d&rsquo;une sagaie, erre nonchalamment dans ce paysage m&eacute;lancolique. Cinq kilom&egrave;tres de piste sableuse r&eacute;serv&eacute;e aux 4x4, puis quinze minutes de marche dans le sable, conduisent au fameux bosquet relique de Deadvlei. L&rsquo;ancienne tourbi&egrave;re au sol d&rsquo;argile blanche contraste avec l&rsquo;imposante dune orange en second plan, contre laquelle se dressent les moignons, dess&eacute;ch&eacute;s depuis bien longtemps, d&rsquo;une poign&eacute;e d&rsquo;acacias du d&eacute;sert. L&rsquo;onirisme de ce tableau naturaliste prend toujours &agrave; la gorge. Bient&ocirc;t, la pluie &ndash; oui, la pluie ! &ndash; commence &agrave; tomber et le <em>ranger </em>hoche la t&ecirc;te, incr&eacute;dule : &laquo; Ca n&rsquo;arrive jamais, ici ! Ce sont les premi&egrave;res gouttes depuis au moins neuf mois &raquo;. &nbsp;Ce site mythique devient ensorcelant sous une bruine &laquo; armorique &raquo;. Le retour, de nuit, sous les rafales de pluie, avec en prime la hantise de heurter les oryx, nombreux, et visibles au dernier moment dans le halo des phares, semble interminable.</p>

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<h2 style="text-align:justify">Scenic flight</h2>

<p style="text-align:justify">Le lendemain, le gros temps persiste sous un ciel cafardeux. Le safari photo en montgolfi&egrave;re doit &ecirc;tre annul&eacute; et je me r&eacute;sous &agrave; continuer mon voyage plus au nord, via un transfert a&eacute;roport&eacute;. Le pilote d&eacute;cide cependant d&rsquo;attendre que le vent tombe un peu pour tenter le d&eacute;collage depuis l&rsquo;<em>air strip</em> du Desert Lodge, en lisi&egrave;re du parc. &nbsp;Zane est un pilote affable, au <em>look</em> juv&eacute;nile. Nous partons finalement avec 2h30 de retard, et une fois dans les airs, nous sommes secou&eacute;s comme un prunier ! Le fameux corridor dunaire de Sossuvlei semble noy&eacute; dans un flou artistique, entre brouillard et poussi&egrave;re. Le &laquo; scenic flight &raquo; doit &ecirc;tre d&eacute;rout&eacute;, pour &eacute;viter l&rsquo;&laquo; &oelig;il &raquo; de la temp&ecirc;te devant nous. Apr&egrave;s un long crochet plus au sud, nous r&eacute;-&eacute;mergeons au-dessus d&rsquo;un moutonnement uniforme de reliefs sableux. La c&ocirc;te des Squelettes appara&icirc;t enfin, battue par des rouleaux puissants. Des colonies d&rsquo;otaries rythment les plages &agrave; intervalles r&eacute;guliers. Ici, une mine fant&ocirc;me, l&agrave; une &eacute;pave de navire prise dans les hauts fonds. Parfois un mur de sable, litt&eacute;ralement, h&eacute;risse la gr&egrave;ve. Pr&egrave;s de Walvis Bay, &eacute;clairant une anse aux reflets d&rsquo;aigue marine, scintillent de gigantesques salines roses. Puis voici Swakopmund, cit&eacute; baln&eacute;aire aux allures de maquette, prise en sandwich entre deux oc&eacute;ans, atlantique et sableux. Nous obliquons ensuite vers l&rsquo;int&eacute;rieur, survolant des zones de plus en plus montagneuses, couronn&eacute;es par sa majest&eacute; le Brandberg, puis une s&eacute;rie de canyons cyclop&eacute;ens, avant les collines tabulaires ou coniques du Damaraland. Mais des rideaux de pluie, formant comme des herses, barrent l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la piste d&rsquo;atterrissage ! Il ne nous faudra pas moins de trois essais, remettant chaque fois les gaz in extremis au moment du &laquo; touch down &raquo;, pour r&eacute;ussir &agrave; nous poser sans encombre, avec une bonne dose d&rsquo;adr&eacute;naline laiss&eacute;e en bord de piste ! &nbsp;</p>

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<h2>Rhino Camp</h2>

<p style="text-align:justify">Le Rhino Camp &eacute;merge des touffes de Welwitschia comme une vision enchant&eacute;e : de grandes tentes de brousse plant&eacute;es dans un d&eacute;cor de commencement du monde. Un immense plateau caillouteux, z&eacute;br&eacute; de failles qui sont autant d&rsquo;oasis, veill&eacute; par une douzaine de sommets &eacute;trangement plats ou arrondis. C&rsquo;est ici, dans la concession priv&eacute;e de Palmwag, que l&rsquo;on vient de la plan&egrave;te enti&egrave;re, tenter d&rsquo;observer, d&rsquo;abord en 4x4, ensuite &agrave; pied, les tr&egrave;s rares sp&eacute;cimens sauvages du rhinoc&eacute;ros noir de montagne. Tous les matins, une escouade de visiteurs accompagne &agrave; l&rsquo;aube la patrouille des <em>trackers</em> professionnels du &laquo; Save the Rhino Trust &raquo;, charg&eacute;s de veiller sur cette population qui a fr&ocirc;l&eacute; l&rsquo;extinction. Le guide Megusto nous fait signe de ne plus faire de bruit. Par radio, il vient d&rsquo;apprendre que Tensie, un jeune m&acirc;le de 4 ans, au temp&eacute;rament irascible, vient d&rsquo;&ecirc;tre rep&eacute;r&eacute;. Les v&eacute;hicules sont stopp&eacute;s derri&egrave;re un buisson d&rsquo;Euphorbia damarana, une plante end&eacute;mique tr&egrave;s toxique dont les Bushmen enduisent la pointe de leurs fl&egrave;ches. Derri&egrave;re les <em>trackers</em> arm&eacute;s, nous progressons courb&eacute;s en deux, jusqu&rsquo;&agrave; nous trouver face &agrave; ce mastodonte d&rsquo;environ une tonne, toutefois plus petit et trapu que l&rsquo;autre esp&egrave;ce africaine, le rhino blanc. Ce dernier est herbivore, alors que le noir est un phyllophage, c&rsquo;est &agrave; dire qu&rsquo;il se nourrit de feuilles, bourgeons et rameaux. &nbsp;Mais le vent a tourn&eacute; et nous sentant aussit&ocirc;t, il l&egrave;ve la queue en signe d&rsquo;irritation et fait mine de charger. Nous refluons en d&eacute;sordre pour aller nous mettre &agrave; bonne distance et jumeler, pendant que notre escorte note les donn&eacute;es du jour sur le carnet de suivi : localisation GPS, distance d&rsquo;approche, sant&eacute; apparente, comportement etc&hellip; &nbsp; La population de rhinos de montagne est aujourd&rsquo;hui estim&eacute;e &agrave; environ 180 individus, soit trois fois le nombre des derniers survivants, il y a 25 ans. Un beau succ&egrave;s, dans cet environnement semi-d&eacute;sertique o&ugrave; chaque naissance et salu&eacute;e comme une victoire improbable. Longue vie &agrave; Tensie et les siens, &laquo; dinosaures &raquo; du <em>wilderness</em> austral !</p>

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<p>D&eacute;couvrez <a href="https://www.tamera.fr/fr/voyage/visualiser/soudan-nil-et-deserts-des-ph…; target="_blank">notre voyage&nbsp;</a>en Namibie.</p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Ciel d&rsquo;orage sur le petit a&eacute;roport d&rsquo;Eros, juste avant le d&eacute;collage !" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-2.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="4a097b36-7a0b-43a6-bb4f-f97c2aebccb7"><br>
Ciel d&rsquo;orage sur le petit a&eacute;roport d&rsquo;Eros, juste avant le d&eacute;collage !</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Le cadre enchanteur et rude du Desert Lodge, en lisi&egrave;re du Parc National du Namib" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-3.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="5d798cad-42cd-4f9d-a25c-9401ef7bde4b"><br>
Le cadre enchanteur et rude du Desert Lodge, en lisi&egrave;re du parc national du Namib</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Le tableau surr&eacute;aliste de Deadvlei (&laquo; mar&eacute;cage mort &raquo; en afrikaan), dans les dunes g&eacute;antes du Parc National du Namib Naukluft. " src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-4.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="abff317a-116a-4549-a625-7588f109dfd5"><br>
Le tableau surr&eacute;aliste de Deadvlei (&laquo; mar&eacute;cage mort &raquo; en afrikaan),<br>
dans les dunes g&eacute;antes du parc national du Namib Naukluft.&nbsp;</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Ces vestiges d&rsquo;acacias du d&eacute;sert auraient environ 900 ans, &agrave; l&rsquo;&eacute;poque o&ugrave; les eaux stagnaient ici &agrave; la faveur d&rsquo;un cordon dunaire. Le bois ne se d&eacute;compose pas, du fait de la s&eacute;cheresse exceptionnelle de l&rsquo;air." src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-5.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="60c18f37-651b-4a11-9bb9-5b926a74a80e"><br>
Ces vestiges d&rsquo;acacias du d&eacute;sert auraient environ 900 ans, &agrave; l&rsquo;&eacute;poque o&ugrave; les eaux<br>
stagnaient ici &agrave; la faveur d&rsquo;un cordon dunaire. Le bois ne se d&eacute;compose pas,<br>
du fait de la s&eacute;cheresse exceptionnelle de l&rsquo;air.</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Championne du monde de sobri&eacute;t&eacute;, l&rsquo;antilope du d&eacute;sert, ou oryx, ne boit quasiment jamais !" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-6.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="ed7996a9-b999-4fa0-906f-dfc9da971e00"><br>
Championne du monde de sobri&eacute;t&eacute;, l&rsquo;antilope du d&eacute;sert,<br>
ou oryx, ne boit quasiment jamais !</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Couloir des dunes de Sossusvlei, sous la temp&ecirc;te de sable ! " src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-7.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="56fc9179-5efc-4306-9227-161e1ca64aa9"><br>
Couloir des dunes de Sossusvlei, sous la temp&ecirc;te de sable !&nbsp;</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Les salines de Walvis Bay, &laquo; la baie des baleines &raquo;, anciennement territoire sud-africain et actuellement une petite ville &agrave; trente kilom&egrave;tres au sud de Swakopmund." src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-8.jpg" style="height:318px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="c3433bb5-efbf-4bab-9468-7cbb5bbea90b"><br>
Les salines de Walvis Bay, &laquo; la baie des baleines &raquo;, anciennement territoire<br>
sud-africain et actuellement une petite ville &agrave; trente kilom&egrave;tres au sud de Swakopmund.</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Dans le delta d&rsquo;une rivi&egrave;re, ces t&ecirc;tes d&rsquo;&eacute;pingle sont des flamands roses. " src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-9.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="90139a9e-4b51-4959-9853-72f14f6f3440"><br>
Dans le delta d&rsquo;une rivi&egrave;re, ces t&ecirc;tes d&rsquo;&eacute;pingle sont des flamands roses. &nbsp;</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Sur 200 km de littoral, le parc national prot&egrave;ge les otaries &agrave; fourrure, gr&acirc;ce au courant froid de Benguela qui permet au plancton de se d&eacute;velopper. Ces mammif&egrave;res marins sont cependant menac&eacute;s par la surp&ecirc;che et le changement climatique." src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-10.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="6180ebea-8961-43e8-8890-31e625e54dcd"><br>
Sur 200 km de littoral, le parc national prot&egrave;ge les otaries &agrave; fourrure, gr&acirc;ce au<br>
courant froid de Benguela qui permet au plancton de se d&eacute;velopper. Ces mammif&egrave;res<br>
marins sont cependant menac&eacute;s par la surp&ecirc;che et le changement climatique.</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Le rivage de la Skeleton Coast tire son nom des &eacute;paves de navires &eacute;chou&eacute;s et partiellement recouverts par le sable, suite &agrave; la combinaison d&rsquo;un fort courant marin, de brouillards fr&eacute;quents et d&rsquo;une c&ocirc;te d&eacute;sertique inhospitali&egrave;re." src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-11.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="7b19c77d-171e-480b-913f-4982c2eb286e"><br>
Le rivage de la Skeleton Coast tire son nom des &eacute;paves de navires &eacute;chou&eacute;s<br>
et partiellement recouverts par le sable, suite &agrave; la combinaison d&rsquo;un fort courant<br>
marin, de brouillards fr&eacute;quents et d&rsquo;une c&ocirc;te d&eacute;sertique inhospitali&egrave;re.</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Situ&eacute; dans le quart nord-ouest de la Namibie, le Damaraland doit son nom au peuple Damara, le premier groupe bantou (originaire d&rsquo;Afrique centrale) venu s'installer en Namibie au IXe ou Xe si&egrave;cle. " src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-12.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="53d366b6-f036-45bd-b37f-f4312dff5e1d"><br>
Situ&eacute; dans le quart nord-ouest de la Namibie, le Damaraland doit son nom<br>
au peuple Damara, le premier groupe bantou (originaire d&rsquo;Afrique centrale)<br>
venu s'installer en Namibie au IXe ou Xe si&egrave;cle.&nbsp;</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Le Damaraland est une zone de transition complexe et vallonn&eacute;e, entre la c&ocirc;te des squelettes et les plateaux du centre, ou se dressent les kopje. " src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-13.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="9a2c23a7-8ea8-40e6-a160-e58becf3592b"><br>
Le Damaraland est une zone de transition complexe et vallonn&eacute;e, entre la c&ocirc;te<br>
des Squelettes et les plateaux du centre, ou se dressent les kopje.&nbsp;</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Dans le Damaraland, survivent les derniers specimen sauvages de rhinoc&eacute;ros noirs de montagne" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-14.jpg" style="height:339px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="80a945a0-f8e2-4e86-8999-131d64a658ab"><br>
Dans le Damaraland, survivent les derniers sp&eacute;cimens sauvages<br>
de rhinoc&eacute;ros noirs de montagne</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Tisserin masqu&eacute; (Ploceus velatus) hantant les frondaisons des acacias, pour construire et renforcer leurs complexes nids en cloche, parfois agglom&eacute;r&eacute;s pour former des cit&eacute;s de paille." src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-15.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="06f55000-cb29-4646-9a7f-accc1d59092d"><br>
Tisserin masqu&eacute; (Ploceus velatus). Ils hantent les frondaisons des acacias,<br>
pour construire et renforcer leurs complexes nids en cloche,<br>
parfois agglom&eacute;r&eacute;s pour former des cit&eacute;s de paille.</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Un lion du d&eacute;sert &eacute;maci&eacute;, qui attend l&rsquo;heure de la chasse dans le halliers &eacute;pineux d&rsquo;Ongava" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-16.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="ef512b6c-9bb4-45a1-9661-9563051af311"><br>
Un lion du d&eacute;sert &eacute;maci&eacute;, qui attend l&rsquo;heure de la chasse<br>
dans le hallier &eacute;pineux d&rsquo;Ongava.</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Harde de z&egrave;bres dans le parc d&rsquo;Etosha cr&eacute;&eacute; en 1975, forme, avec 23 175 km carr&eacute;s, l&rsquo;un des plus vastes espaces de protection de Namibie." src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-17.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="abed50da-1576-46e7-92d8-bc167c084f54"><br>
Harde de z&egrave;bres dans le parc d&rsquo;Etosha. Cr&eacute;&eacute; en 1975, il forme, avec 23 175 km carr&eacute;s,<br>
l&rsquo;un des plus vastes espaces de protection de Namibie.</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Elands du Cap dans le veld, ou bush, d&rsquo;une r&eacute;serve priv&eacute;e" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-18.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="7d623ba9-5189-460d-b420-6b293809d2dd"><br>
Elands du Cap dans le <em>veld</em>, ou bush, d&rsquo;une r&eacute;serve priv&eacute;e</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Rhinoc&eacute;ros blancs, m&egrave;re et fils, dans, pr&egrave;s d&rsquo;Etosha" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-19.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="c3b16d57-da8c-47eb-9617-b869ae463c75"><br>
Rhinoc&eacute;ros blancs, m&egrave;re et fils,&nbsp;pr&egrave;s d&rsquo;Etosha</strong></p>

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<p style="text-align:center"><strong><img alt="Calao d&rsquo;Afrique du sud, ou Tockus rufirostris" src="/sites/default/files/blog/Namibie%20-20.jpg" style="height:332px; width:500px" data-entity-type="file" data-entity-uuid="2739afdd-1384-4ab9-9857-17b3a0e5546f"><br>
Calao d&rsquo;Afrique du Sud, ou Tockus rufirostris</strong></p>

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