Grande traversée de l'Ouest africain

Accueil à l’aéroport et transfert à l’hôtel pour votre première nuit au Benin. Présentation du circuit par le guide.

Après le petit-déjeuner, court transfert pour gagner le centre névralgique du Vaudou au Bénin.
Cette religion très prisée notamment au Brésil et dans les Caraïbes y a été importée bien malgré eux par les esclaves venant de l’ancien Dahomey. Elle est toujours extrêmement importante et pratiquée au Bénin. L’un des hauts lieux du culte Vaudou à Ouidah est le Temple du Python, les habitants de la ville révérant ce serpent qui aurait sauvé le Roi Kpassé vers 1717, alors qu’il était poursuivi par des ennemis dans la forêt toute proche qui porte maintenant son nom.
Journée d’immersion dans la mémoire d’une ville chargée d’histoire.

Après les visites de la Porte de non-retour où des milliers d’esclaves ont embarqué pour le Nouveau monde, du mémorial « Zomachi » (là où la lumière est éternelle), du mémorial « Zomaï » (là où la lumière ne parvient pas), de l’Arbre du retour, du Musée d’Histoire de Ouidah et de l’Arbre de l’oubli, visite des deux sanctuaires Vaudous que sont le Temple du Python et la Forêt Sacrée de Kpassé Zoum.


Après le petit-déjeuner, cette étape nous conduit vers le nord jusqu’à la capitale de l’ancien Royaume du Dahomey. Halte à Abomey-Calavi au bord du Lac Nokoué où est situé le village lacustre de Ganvié.

Appelée aussi « La Venise Africaine », Ganvié fut créée il y a environ 500 ans par le peuple Fon qui fuyait alors les guerriers d’Abomey, dont une croyance leur interdisant de combattre sur l’eau a sauvé les Fon de Ganvié. Visite de la cité lors d’une promenade en barque avant de reprendre la voiture.
Poursuite de la route jusqu’à Abomey où douze rois se sont succédés du XVII^e au XIX^e siècle, onze d’entre eux ayant fait construire leur propre palais.
Arrivant en fin de journée.

Dans la matinée, nous visitons le Musée historique d’Abomey.
Puis nous découvrons les vestiges des palais et des temples érigés par les Rois du Dahomey en suivant le « sentier du Dahomey ».
Nous prenons la route après le déjeuner.

Nichée au sein de collines, la ville est aussi nommée « la cite aux 41 collines », où la Vierge Marie serait apparue dans une grotte que nous visitons avant de prendre la route pour Natitingou. Au long de ce parcours qui se poursuit vers le nord, la végétation change au fur et à mesure. Durant la saison sèche, cette route est l’axe de transport du coton cultivé dans le nord, qui sera ensuite exporté depuis le port de Cotonou. Halte à Djougou avant l’arrivée en fin d’après-midi en altitude, la ville étant établie sur le massif de l’Atakora, à 440 mètres.

Nous visitons le Musée de la ville qui propose une première approche des Tata Somba du peuple Bétamaribé avant de prendre la route/piste vers l’ouest, et nous traversons la Vallée de Tamberma (Koutammakou) en direction du Togo ; déclarée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 2004, c’est une région magnifique aux maisons traditionnelles fortifiées, les cases en terre étant reliées par des murailles destinées à les protéger. Ce type d’habitat a été créé vers le XVII^e siècle par un peuple venu du Bénin, fuyant les raids du roi de Dahomey : le peuple Bétamaribé, animiste, communément appelé « Somba ». Ils placent de grands fétiches à l’entrée de leurs « châteaux forts » ou Tata Somba. Les femmes portent encore parfois des cylindres en silex aux lèvres. Puis, nous traversons la frontière pour rejoindre Niamtougou puis Kara où nous arrivons en fin d’après-midi.

Première halte à Bafilo, où nous découvrons des tisserands au travail et après une marche d’une quinzaine de minutes, nous arrivons à la cascade qui est captée pour alimenter la ville en eau. Nous poursuivons en direction de Bassari où se trouvent les forgerons contemporains puis Bandjéli qui est le site historique du travail du fer par le peuple Bassar depuis 5 siècles ; nous découvrons un haut fourneau très ancien et rencontrons le chef coutumier. Bandjéli étant le village principal du peuple Konkonba nous visitons la chefferie avant de rejoindre notre destination en fin de journée. Dans la soirée nous assistons, à Kparato, à la traditionnelle Danse du Feu.

Nous nous dirigeons vers le sud pour atteindre Atakpamé après environ 150 km et quittons la route principale traversant le Togo du sud au nord, pour prendre la direction de l’ouest et du Ghana. La route se déplie dans la superbe région montagneuse du Plateau Danyi où nous visitons le monastère de Zogbégan. Nous passons la frontière peu après la petite ville de Badou et suivons une route bordée d’un côté par les montagnes séparant le Togo du Ghana et de l’autre par les rives du Lac Volta.
Après Hohoe, nous pénétrons dans une région de massifs où se trouvent les plus hautes chutes d’eau du Ghana.

Nous faisons aujourd’hui une excursion d’environ 6 heures de marche. Débutant dans la forêt au flanc du mont Agumatsa, ce trek conduit aux chutes hautes et basses de Wli. Nous pouvons ainsi profiter des deux chutes d’eau pour la baignade. Si l’harmattan le permet, une belle vue s’offre sur le lac Volta et les villages de l’autre côté de la frontière togolaise.

Après le petit-déjeuner, départ vers le sud et visite du sanctuaire de singes de Tafi Atome où nous découvrirons les Mona, dont les attitudes parfois quasi humaines sont surprenantes. Puis poursuite jusqu’à Amedzope qui est le village le plus haut du Ghana d’où l’on peut voir le Lac Volta lorsque le temps est dégagé. Après une promenade dans le village, excursion à pied jusqu’au mont Gemi (environ 1 heure aller-retour) avant de terminer la journée près dans une guesthouse accrochée à flanc de montagne.

Après le petit-déjeuner, transfert jusqu’au lieu de départ de la randonnée. Ce trek de 9 km environ conduit aux chutes d’eau d’Ayafie nichée au fond d’une vallée cachée où on peut prendre un bain rafraichissant. Puis nous rejoignons Gbadzeme, petit village typique de la région, avant de retourner à Amedzope où le véhicule nous reprend en charge ; après une douche, route pour Akosombo, où se situe le barrage sur la Volta qui donne naissance au lac du même nom – la plus vaste retenue d’eau au monde.

Petit-déjeuner à bord d’un bateau qui remonte la Volta jusqu’à atteindre le barrage. Puis de retour à l’hôtel, route de Somanya où nous faisons halte pour découvrir l’artisanat des perles de verre traditionnelle. Continuation à travers les montagnes Akwapim jusqu’au plateau Kwahu et la petite ville de Begoro qui se trouve, agréablement, à 500 mètres d’altitude.

Première journée de randonnée autour de Begoro dans un paysage montagneux (altitude environ 450 à 500 m maximum) parsemé de ruisseaux. Découverte de chutes d’eau plus ou moins denses selon la saison et de vues très pittoresques. Dîner chez l’habitant pour découvrir une spécialité ghanéenne.

Journée de marche qui débute par un sentier qui nous enfonce dans le bush et traverse de petits villages vivant de l’agriculture. Traversée de la rivière Akrum et initiation à la confection du vin de palme ainsi que la découverte de la distillation d’« akpetechi », l’alcool local produit en brousse dans des conditions très artisanales... La dernière partie du circuit de randonnée peut se faire en véhicule pour ceux qui souhaitent s’arrêter. Dîner chez Okyeame avec Kweku et Selasi pour déguster un fufu – plat traditionnel ghanéen – préparé sans piment…

Nous partons pour une longue étape ponctuée de haltes intéressantes. En contournant Kumasi par l’est nous visitons deux villages dont l’artisanat est typique de la région Ashanti. Adanwomase tout d’abord où sont fabriqué les tissus Kenté, de couleurs vives, tissés sur de petits métiers rudimentaires sous forme de bandes de 12 m par 10 cm environ ; ces bandes sont ensuite assemblées pour former des étoffes d’apparat, portées lors de grandes occasions. Puis Ntonso, où sont fabriqués les tissus Adinkra, du nom des symboles qui y sont imprimés, dont le sens est très important ; ces étoffes sont portées lors des funérailles, le choix des symboles signifiant traditionnellement le message que l’on souhaite transmettre au défunt.
Puis nous poursuivons pour arriver à Abonu, petit village situé au bord du lac Bosumtwi situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Kumasi, qui a vu le jour il y a 1,1 million d’années lors de la chute d’une gigantesque météorite.

Installés au bord du lac, non loin d’une petite plage, nous contemplons le mouvement des étranges embarcations des pêcheurs : leur fond plat permet de respecter la règle interdisant de fendre les eaux du lac sacré. La légende dit qu’il il y a très longtemps, un chasseur aurait tué d’une flèche une antilope sacrée qui n’aurait cessé de saigner, remplissant ainsi le lac...

Balade matinale en pirogue et petite marche avant de prendre la direction de Kumasi où nous arrivons en fin d’après-midi. Vous pourrez alors prendre un peu de repos avant de dîner. Selon les jours, nous pouvons assister à une performance de Nana Abass, le plus grand féticheur de la cité (une « donation » est en général de rigueur à cette occasion). Ces performances ont généralement lieu la veille d’Akwasidae et constituent une approche intéressante de la culture Ashanti.

En début de matinée, nous visitons le Manhyiah Palace, ancien palais du Roi Ashanti devenu musée puis, nous assistons aux festivités de l’"Akwasidae". Cet évènement se déroule un dimanche toutes les six semaines (le calendrier Ashanti est lunaire). Le Roi Ashanti ("Asantehene") sort de son palais porté sur un palanquin richement décoré et reçoit l’hommage des chefs de la région qui lui portent allégeance. Cette cérémonie très impressionnante dure une bonne partie de la journée. Selon le temps disponible, possibilité de visiter le Centre Culturel.

Nous partons alors vers le sud en suivant l’ancienne route des esclaves jusqu’à Assin Manso où ils prenaient leur dernier bain en terre natale, dans la « Donko Nsuo », avant d’être embarqués pour le Nouveau monde. Puis nous visitons le château de Cape Coastn construit par les Suédois en 1653 et déclaré patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

Le matin, nous visitons château d’Elmina édifié par les Portugais en 1482 (classé patrimoine de l’humanité par l’UNESCO) et en profitant pour observer le très pittoresque port de pêche situé en face du château, où des centaines de gros canots de pêche en bois richement décorés sont amarrés. Elmina fut la porte de non-retour pour de nombreux futurs esclaves embarquant pour le Nouveau monde. Puis nous rejoignons le Parc National de Kakum en début d’après-midi pour faire une belle promenade sur des passerelles suspendues dans la canopée de la forêt primaire la plus élevée d’Afrique de l’Ouest. Sur le retour, halte à Hans Botel construit en partie sur pilotis au-dessus d’un étang abritant des crocodiles et autour duquel nichent de nombreux oiseaux.

Journée de détente en bord de mer : sable, farniente sur des hamacs suspendus entre deux cocotiers, baignade dans les vagues et balade le long de la plage quasi déserte.

En début de matinée, nous visitons le Manhyiah Palace, ancien palais du roi Ashanti devenu musée puis, nous assistons aux festivités de l’"Akwasidae". Cet évènement se déroule un dimanche toutes les six semaines (le calendrier Ashanti est lunaire). Le roi Ashanti (“"Asantehene”") sort de son palais porté sur un palanquin richement décoré et reçoit l’hommage des chefs de la région qui lui portent allégeance. Cette cérémonie très impressionnante dure une bonne partie de la journée. Selon le temps disponible, possibilité de visiter le Centre Culturel.

En fin de journée, transfert à l’aéroport pour le vol de retour.