Peuples et rizières en terrasses de la Cordillera

Décollage de Paris vers Delhi, mais départs possibles également de Lyon, Nice, Marseille, Genève, Bruxelles, et d'autres aéroports de province ou européens, moyennant parfois supplément.

Arrivée à l’aéroport de Manille, sur l’île de Luzon, capitale des Philippines, cité abritant un mix d’éléments anciens et nouveaux, de vieilles églises espagnoles aux hauts buildings modernes, de petites rues commerçantes animées aux grands centres commerciaux.

Découverte de la baie de Manille et visite du fort Santiago, siège autrefois du gouvernement colonial espagnol durant les 16ème et 17ème siècles. Visite de la cathédrale, de la Casa Manila (réplique d’une maison du 17ème siècle), de l’église San Agustin et son musée.

Petit-déjeuner à l’hôtel où l’on vient nous chercher pour nous emmener à l’aéroport où nous partons pour Manille et arrivée à Tuguegarao.

Transfert vers Penablanca ( environ de une à deux heures de route) et dès notre arrivée, nous allons à la grotte de Callao. Déjeuner dans un restaurant local et après un tour, nous retournons à l’hôtel.

Penablanca, qui est en face de la longue étendue de l’Océan pacifique, appelée habituellement « Barrio de Bubug » à cause de l’abondance des arbres dadap (arbres côtiers coraliens) appelés aussi « bubug » par les Ibanags, le peuple autochtone de la ville.

La grotte de Callao est un des premiers parcs nationaux du pays. Elle recèle sept chambres ouvertes au public avec des formations de calcaire. La lumière naturelle qui passe à travers cette grotte a été l’endroit idéal pour la construction d’une chapelle. Découverte en 2007 et en se basant sur des tests réalisés, il y a au moins 67000 ans ce qui en fait la plus ancienne qui reste en Asie.

Petit-déjeuner à l’hôtel où l’on vient nous chercher pour nous emmener à Tinglayan ( de 7 à 8 heures de route)

Dès notre arrivée, nous sommes reçus chez l’habitant où nous passons la nuit

Kalinga fait partie de la région administrative Cordillera (CAR) à Luzon. Les plages d’élévation vont de 1500 à 2500 mètres de haut et les autochtones qui vivent ici sont aussi appelés Kalinga dont la tradition guerrière est toujours vivante à ce jour. Tinglayan est situé dans la partie montagneuse de Kalinga qui a ses propres rizières en terrasses.

Nous passons deux journées complètes dans la région de Tinglayan à la rencontre de l’ethnie Kalinga dans plusieurs villages, dont celui de Buscalan.

Cette ethnie Kalinga est certainement la plus guerrière de toutes et n’a jamais été conquise par personne jusqu'à ce jour : ni les autres tribus, ni les conquistadores espagnols, ni les colons américains ou l’armée japonaise d’occupation, ni même le gouvernement philippin du dictateur Marcos. Ces chasseurs de tête habitent les régions montagneuses du centre de la Cordillera et n’ont signé un traité de paix avec le gouvernement philippin que très récemment dans les années 1990. Leur présence dans la région remonte à 2000 ou 3000 ans.

De la même façon que les Ifugao, les Kalinga ont aussi sculpté la montagne avec leurs rizières en terrasses mais en utilisant une technique légèrement différente avec des murets en terre contrairement aux murets de pierre des autres tribus.

Nous rencontrons aussi une vielle dame Kalinga appelée Apo Whang, qui aura 95 ans cette année. Elle est probablement la dernière artiste vivante du « mambabatok » car cette tradition a commencé à disparaître avec les temps modernes. Les tatouages étaient considérés comme un standard de beauté et de bravoure chez les Kalinga. Heureusement, il se perpétue parmi les jeunes autochtones.

Nous quittons le pays Kalinga par la route pour aller vers Sagada. La route nous offre des beaux paysages de montagnes, au cœur de la Cordillera.

En fin d’après midi, nous arrivons dans le village de Sagada, perché dans les montagnes au milieu d’une forêt de pin dans un paysage beaucoup plus sec et rocailleux. L’atmosphère de ce village est très particulière. Ici la vie et la mort semblent être connectées et la présence des esprits est vécue comme une dimension naturelle de la vie quotidienne. Nous rencontrons des habitants pour discuter et découvrir leurs croyances et leurs traditions autour d’un feu de camp. Nous passons la nuit dans une auberge dans le village.

La région de Sagada est renommée pour les traditions funéraires des ethnies Bontoc et Igorot, telles que les momifications. Ici les cercueils sont placés dans les recoins des falaises ou encore dans les grottes environnantes, ce qui est une façon de lier les morts au monde des vivants. Ce village semble en dehors du temps.

Nous quittons le pays Kalinga par la route pour aller vers Sagada. La route nous offre des beaux paysages de montagnes, au cœur de la Cordillera.

En fin d’après midi, nous arrivons dans le village de Sagada, perché dans les montagnes au milieu d’une forêt de pin dans un paysage beaucoup plus sec et rocailleux. L’atmosphère de ce village est très particulière. Ici la vie et la mort semblent être connectées et la présence des esprits est vécue comme une dimension naturelle de la vie quotidienne. Nous rencontrons des habitants pour discuter et découvrir leurs croyances et leurs traditions autour d’un feu de camp. Nous passons la nuit dans une auberge dans le village.

La région de Sagada est renommée pour les traditions funéraires des ethnies Bontoc et Igorot, telles que les momifications. Ici les cercueils sont placés dans les recoins des falaises ou encore dans les grottes environnantes, ce qui est une façon de lier les morts au monde des vivants. Ce village semble en dehors du temps.

Route vers Banaue en véhicule privé. Visite d’abord du musée Bontoc dans la ville principale avant de nous engager vers Banaue. Nous entrons maintenant dans le territoire des tribus Ifugao, qui comme les autres peuples du Nord de Luzon étaient craints pour leur tradition de « chasseur de têtes ». Les crânes des ennemis de chaque clan trônaient à l’entrée des maisons ou des villages.

À Banaue, visite des ateliers de sculpture sur bois et des tissages Ifugao traditionnels.

Transfert vers le village de Kinakin qui est le point de départ du trekking vers Cambulo et nous déjeunons en route d’un pique-nique. Arrivée à l’auberge de Cambulo dans l’après-midi et nous y passons la nuit.

La région habitée par les Ifugao est connue pour ses magnifiques rizières en terrasses, que cette ethnie a patiemment sculpté au fil des siècles dans la montagne. Nous déambulons sur les remparts des terrasses de riz, le long des canaux d'irrigation. Il y a aussi des paysages grandioses de cascades. Les sentiers sont parfois abruptes et nous franchissons des ponts suspendus. Nous établirons un campement pour la nuit dans un village.

C’est la première randonnée des trois jours de trekking débutant par 30 minutes en jeep avant de démarrer cinq heures de marche qui comprend une heure de repos et ensuite deux heures de terrain plat et une heure de descente vers le village éloigné de Cambulo.

Pendant notre descente, nous avons une vue magnifique sur les rizières en terrasses de Cambulo qui nous accueillent et nous arrivons dans l’après-midi où nous pouvons nous reposer en prenant un bain dans la rivière à quelques minutes de l’auberge.

Trekking vers Batad, où nous découvrons les fameuses rizières en terrasses de Batad, classée huitième merveille du monde et Patrimoine mondial par l’Unesco. Il a fallu 2000 à 3000 ans d’un travail communautaire colossal pour tailler des milliers de terrasses dans un environnement de montagnes recouvertes de jungle tropicale. Ceci malgré les cyclones et pluies diluviennes fréquentes dans cette région. Nous pouvons prendre ici la mesure du génie humain dans la connaissance intuitive des lois de la nature. Leur maîtrise des techniques d’irrigation a permis à ces ethnies de braver les siècles et de construire leur société dans ces montagnes longtemps inaccessibles.

Nous marchons le long des murs en pierres, passant d’une terrasse à l’autre.

Nous traversons plusieurs rivières par des ponts suspendus, chaque vallée abrite de nouvelles rizières en terrasses. Il existe dans la Cordillera plus de 35 000 km de rizières en terrasses, de quoi presque faire le tour du monde si nous les mettions bout à bout… ! Les Ifugao ont une culture très forte. Les missionnaires chrétiens ont apporté leur religion mais sans que cela ne fasse disparaître les cultes ancestraux animistes, notamment le culte de « Bulul », le dieu du riz, très présent dans les maisons, les champs et le cœur des peuples de la Cordillera.

Les rizières en terrasses de Batad ressemblent à un amphithéâtre et nous redescendons pour nous baigner dans la rivière. Baignade dans la cascade de Tappiyah.

Rencontre avec la communauté de paysans Ifugao qui vivent encore dans leurs huttes traditionnelles, au rythme de la culture du riz, dans un paysage à vous couper le souffle.

Fin de notre randonnée Ifugao. Depuis Batad, nous partons pour un trekking de trois heures jusqu’à l’endroit où une jeep nous attend pour nous emmener vers le village de Bangaan. La vue est magnifique avec le village de Bangaan en contrebas au milieu des rizières. Il aura fallu plus de 2000 ans de travail au peuple Ifugao pour sculpter les montagnes environnantes en une infinité de champs de riz en terrasses. L'UNESCO a inclus ce site dans la liste du patrimoine mondial de l'humanité.

Puis transfert retour vers Banaue.

Longue route (7 à 8 heures) vers Tarlac. Nous retrouvons la route principale qui traverse le nord de l’île de Luzon.

C’est aussi un axe vital et il règne une intense activité, avec notamment les fameux « jeepneys », taxis collectifs philippins.

Transfert vers la ville de Santa Juliana, d’où nous partons pour une heure de 4x4 en jeep cabossée pour nous approcher du volcan Pinatubo à travers le désert lunaire, terrain défoncé et volcanique, de la caldeira créée par les éruptions volcaniques de 1991.

Le Pinatubo (1450 m) est un stratovolcan actif situé dans l’ouest de l’île de Luzon, à moins d’une centaine de kilomètres au nord-ouest de Manille. Considéré comme éteint et recouvert d’une épaisse forêt tropicale habitée par l’ethnie Agta de type negrito, qui vit depuis des temps ancestraux sur les flancs du volcan, celui-ci se réveille brusquement en juin 1991 après 500 ans de sommeil. Cette éruption volcanique, qui s’achève le 2 septembre 1991, est l’une des plus importantes du 20ème siècle. Après la grande explosion de 1991, le sommet du volcan Pinatubo est devenu un grand trou béant.

Puis nous marchons vers le sommet du volcan, ce qui prend environ 2 à 3 heures, entre coulées de cendres, traversées de rivières, et jungle tropicale avant d’arriver au sommet, puis au cratère au centre duquel s’est formé un lac profond après l’éruption de 1991… Décors a la Jurassic Park, baignade dans le lac aux couleurs turquoises, dues autrefois à l’acidité volcanique.

De retour à Santa Juliana, nous prenons la route vers Batangas, au sud de Manille, où nous passons la nuit dans une auberge.

Après le trekking vers le volcan Taal, ou seulement à proximité si les conditions vulcanologiques sont mauvaises, transfert vers l'aéroport de Manille pour prendre les vols de retour vers la France.
Retour possible vers d'autres villes françaises ou européennes, moyennant parfois supplément.